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Nous sommes les Indigènes de la République

Un ouvrage qui revient sur les sept ans d'existence des Indigènes de la République à travers une anthologie de textes et des entretiens...
EN SAVOIR PLUS...Réseau décolonial européen
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Bravo à Radio France Internationale, radio publique sous contrôle gouvernemental français (et chaque lecteur du Canard Enchaîné sait que ce contrôle n’a pas grand chose à envier à celui exercé sur Al aoula ou 2M), qui publie sur son site le rapport officiel de la commission d’enquête du gouvernement rwandais sur le rôle du gouvernement français de l’époque dans le génocide des tutsis de 1994 (1). Pour ceux qui auraient vécu sur une autre planète depuis, le rôle de la France dans le soutien au régime génocidaire qui perpétra le génocide rwandais de 1994 est sur la place publique, et n’est pas seulement évoqué par le gouvernement rwandais, loin de là.
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L’enquête menée par une commission rwandaise détaille le rôle de la France avant, pendant et après les massacres de 1994.
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En donnant un point de vue rwandais sur le génocide, le rapport de la commission Mucyo (dont Rue89 a publié et commenté des extraits) nous montre que la France a bien mené une guerre secrète entre 1990 et 1994 sur le mode de la stratégie indirecte. Cette guerre s’inspire d’une doctrine bien connue dans les états-majors : la « guerre révolutionnaire ».
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MANIFESTATION A PARIS
SAMEDI 6 SEPTEMBRE
TOUS PLACE DU CHATELET A 14 H 30
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A l’heure où s’ouvre le procès dit de l’Angolagate, Survie dénonce les manœuvres politiques qui n’ont d’autre rôle que d’amener la justice à enterrer ce dossier. Pour Survie, la justice et le droit doivent primer sur les ambitions économiques de quelques entreprises françaises en Angola.
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La fin des années 1990, la question coloniale a surgi au cœur du débat public français. Elle a donné lieu à d’âpres oppositions, parfois définies comme une » guerre des mémoires « , entretenant souvent l’image schizophrène de deux France, celle de l’universalisme républicain et celle de l’arbitraire colonial. C’est pour dépasser cet affrontement que Dino Costantini propose, dans ce livre, de revenir sur le lien ambigu qu’ont entretenu la théorie des droits de l’homme et le pouvoir colonial, en s’appuyant notamment sur l’analyse des écrits des savants et politiciens des années 1930. L’auteur montre ainsi comment la question coloniale a influencé en profondeur la construction de l’identité politique de la France de 1789 à la veille des décolonisations_: le colonialisme français a régulièrement violé dans les colonies les principes démocratiques et humanistes dont il se faisait le chantre dans sa patrie et, grâce à l’idée de » mission civilisatrice « , il a progressivement transformé ces principes en un instrument de justification de la domination. La persistance de cette rhétorique dans le débat public actuel rend précieuse la relecture (le la critique postcoloniale proposée par Dino Costantini dans la dernière partie du livre, à travers l’étude des œuvres d’Aimé Césaire, d’Albert Memmi et de Frantz Fanon. Leur contestation de la réduction de l’humain à l’Européen constitue le point de départ incontournable pour la construction d’un universalisme qui sache finalement dépasser les équivoques culturalistes. Et qui permette enfin la décolonisation de l’imaginaire politique français et occidental
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Depuis 1989, un spectre hante la République, le spectre du communautarisme. Les hérauts de droite et de gauche du nouveau conservatisme à la française le répètent inlassablement : notre société est menacée d’éclatement par la » montée des communautarismes « . Laurent Lévy s’attache à dissiper cet écran de fumée idéologique et à en dévoiler les mécanismes. Il met en évidence l’ambiguïté et les contradictions des usages courants du terme de » communautarisme « , et les réinscrit dans leur contexte historique et politique. Surtout, il pointe la cible réelle de l’anticommunautarisme : les minorités en lutte pour l’égalité, notamment les gays et les lesbiennes, et les personnes issues de l’immigration coloniale et postcoloniale. Ce faisant, l’auteur du Spectre du communautarisme avance les éléments d’une critique du » conservatisme républicain » et esquisse la perspective d’une politique démocratique radicale fondée sur un universalisme critique. Il entend ainsi contribuer à » remplacer la guerre des épouvantails par la réflexion sur ce qui pourrait permettre de vivre ensemble une vie vivable. «
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L’identité nationale fait l’objet de vives controverses. Sur quelle vision de l’histoire doit-elle reposer? Celle d’une France gauloise, continuée par les rois, accomplie définitivement avec la République ? Ou celle d’une France métissée, faite de diversités culturelles et ethniques, ouverte sur l’avenir ?. Pour repenser l’histoire de France, il faut d’abord décortiquer, à travers les anciens manuels scolaires, le schéma du » roman national » de la Troisième République. Ce récit linéaire et continu d’une France pré-incarnée dans la Gaule légitime, en occultant victimes et vaincus, les pouvoirs et les conquêtes qui ont non seulement créé la France, mais encore la » plus grande France « , c’est-à-dire un empire colonial. Les recherches portant sur l’histoire de Vichy, de la colonisation, de l’immigration, de la guerre d’Algérie, tout comme les débats autour des lois mémorielles ont provoqué d’incontestables avancées. Mais ont-ils vraiment révisé le mythe hérité de l’avant-dernier siècle, ou n’en ont-ils égratigné que quelques pans ?. Cette nouvelle édition du Mythe national s’attache, en s’appuyant sur la rigueur du travail historique, à revisiter le passé pour donner sens à une France aux multiples racines, membre de l’Union européenne, morceau de la planète et segment de l’histoire humaine
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Du Cahier d’un retour au pays natal (1939) jusqu’à son dernier recueil poétique (1983), Aimé Césaire n’aura eu de cesse de restituer à la Martinique sa part nègre et de dénoncer le fait colonial jusque dans l’Hémicycle. En raison de son règne sans partage sur les Lettres antillaises, il fut longtemps tabou de dresser l’inventaire littéraire et politique de son legs. Césaire, en somme, était à prendre ou à laisser. Or cette prééminence reposait sur un malentendu. En quoi le verbe du Rimbaud noir était-il plus nègre qu’héritier des humanités classiques ? Pourquoi l’interprète des » malheurs qui n’ont pas de bouche » restait-il sourd aux griefs indépendantistes ? Et quel obscur ressentiment nourrissait-il pour son île natale, » terre stérile et muette « , comme pour sa langue, le créole ? Longtemps, Raphaël Confiant a porté en lui la parole libératoire de l' » accoucheur de cyclones « , avant d’envisager le sacrilège. Dans cette étude iconoclaste, il souligne les paradoxes du » leader fondamental « , maire de Fort-de-France de 1945 à 2001. Mais de quels méfaits le roi Césaire s’est-il rendu coupable ? Principalement, en exaltant » le vieil amadou déposé par l’Afrique » au cœur des Antilles, d’avoir occulté l' » identité mosaïque » du monde créole, réduit à la seule couleur nègre de son spectre. Mais aussi, de n’avoir conçu pour la Martinique qu' » un avenir de province française « , décourageant toute application du véhément Discours sur le colonialisme (1950). » Fils de Césaire à jamais « , Raphaël Confiant reste le premier à avoir commis le meurtre symbolique de » Papa Césaire « , tout en lui rendant l’hommage d’un essai magistral. Récusant à la fois les leçons de l’Europe et de l’Afrique, révoquant le paternalisme blanc tout autant que le remords nègre, son réquisitoire inspiré est un autre » éloge de la créolité « , laquelle se refusera toujours à n’être qu' » un département de la négritude « .
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» Péril islamiste » ou » menace terroriste « , » dérives communautaristes » ou » menaces sur la République » : le » problème » de l’islam est aujourd’hui au cœur des débats publics en France. Mais quel est donc le » problème » ? Pourquoi les » musulmans » sont-ils constamment sur la sellette ? Et, surtout, comment les médias ont-ils progressivement construit une véritable islamophobie ? Pour comprendre cette évolution, Thomas Deltombe s’est plongé dans les archives de la télévision française : il a passé au crible les journaux télévisés du 20 heures et les principales émissions consacrées à l’islam sur les grandes chaînes nationales depuis la révolution iranienne de 1979 jusqu’aux suites du 11 septembre 2001 et aux derniers débats sur le » foulard « . Le récit qu’il rapporte ici de ce voyage au cœur de la machine à façonner l’imaginaire est aussi sidérant que passionnant. Décortiquant dérapages et manipulations, Thomas Deltombe montre comment le petit écran a progressivement fabriqué un » islam imaginaire « , sous l’effet conjoint de la course à l’audience et d’une idéologie pernicieuse de stigmatisation de l' » Autre » musulman.
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