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Nous sommes les Indigènes de la République
Un ouvrage qui revient sur les sept ans d'existence des Indigènes de la République à travers une anthologie de textes et des entretiens...
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Le gouvernement l’a de nouveaux dit, il faut un Islam de France. Bigre ! Encore un énième machin construit par l’état et complètement déconnecté des musulmans vivant en France ? Sans doute. Mais cela apparaît dans un contexte de répression accentuée. Les récentes déclarations de Manuel Valls concernant la fondation de l’Islam de France augurent une accentuation de la répression généralisée à l’ensemble des musulmans et des mouvements indigènes autonomes qui s’opposent au pouvoir.
Avant d’aller plus loin, posons le contexte. Qu’est-ce que l’islam de France ?
Publié dans Actualités, Archives, Atman Zerkaoui, Auteurs
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“You are not alive to please the aesthetic of colonized eyes.”
Ijeoma Umebinyuo
Le 4 juin dernier, à Toulouse, une association de femmes a choisi le dernier quartier populaire du centre-ville, le quartier d’Arnaud Bernard, pour organiser une action visant à défendre « Le droit des filles et des femmes à occuper et à circuler librement sur cette place et toutes les autres.-La primauté du droit français sur les normes, les traditions, les coutumes, les usages. -L’égalité totale entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes. » Car, écrivaient-elles dans leur tract (1) : « Nous n’avons pas à élaborer des stratégies de contournement pour nous promener, faire nos achats ou rentrer chez nous. Nous n’avons pas à renoncer à nous asseoir à une terrasse pour boire un café, un thé ou une bière. » Soutenue par la maire de quartier (2), cette action avait en figures de proue deux femmes indigènes : une fille d’algériens chevènementiste portant en boutonnière les couleurs du drapeau français: « Fière de mes trois couleurs. La Nation. La Loi. La République. » et une femme que je vais me contenter de citer, en guise de présentation : « Je suis peut-être Noire, mais je déteste les nègres ». Des soeurs au service du pouvoir blanc, cela arrive. Elles sont la minorité qui cache la majorité qui résiste.
Publié dans Actualités, Archives, Auteurs, Malika Salaün
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Une fois de plus, une fois de trop, un des nôtres tombe.
Il s’appellait Adama Traoré, 24 ans, résident de la banlieue parisienne.
La ville : Beaumont-sur-Oise, patelin charmant aux allures de village. On y accède en traversant un petit pont qui surplomb l’Oise, pour arriver directement dans le centre-ville construit sur une colline. Ce paysage pittoresque est loin de ressembler aux ghettos où l’on a l’habitude de voir nos frères tomber. Mais ce n’est évidemment pas tout à fait ici que les Noirs et les Arabes résident, il faut marcher une quinzaine de minutes pour arriver à la cité.
Publié dans Actualités, Archives
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Houria Bouteldja réagit à une tribune violente de Fabrice Pliskin parue dans les pages web du Nouvel Obs, le 13 juin dernier, intitulée : « L’homophobie est-elle une résistance farouche à l’impérialisme occidental ? » .
Le Nouvel Obs a publié une version courte* de la réponse d’Houria Bouteldja sous le titre : « Fusillade d’Orlando et homophobie : réponse à Fabrice Pliskin » . La version longue est sur le site du PIR.
Publié dans Actualités, Archives, Auteurs, Houria Bouteldja
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Pour avoir participé à la campagne de Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS), quatre militants de Toulouse comparaissent aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils sont poursuivis, sur dénonciation de la LICRA appuyé par le BNCVA, pour ‘entrave à l’exercice normal d’une activité économique’ : avoir effectué deux distributions de tracts appelant à appliquer la campagne BDS aux produits israéliens.
Le PIR réaffirme toute sa solidarité aux militants BDS toulousains poursuivis pour leur action.
Publié dans Actualités, Actus PIR, Archives, Communiqués
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L’essentialisme n’appauvrit pas le monde ; il l’enrichit. Pour la quasi-totalité du camp politique progressiste, pourtant, cette idée relève du scandale. On y tolère parfois, selon la formule de la théoricienne indienne Gayatri Spivak, l’hypothèse d’un « essentialisme stratégique ». Ainsi, une essence peut-être revendiquée politiquement, certes, mais à condition qu’elle ait peu de contenu, et que ceux qui la revendiquent n’y croient pas trop fort. Ce tiède compromis a fait long feu. L’essentialisme a trop longtemps été vu comme une substance toxique, qu’il faudrait manipuler avec précaution. À cet égard, nos réticences sont des renoncements. Sadri Khiari indique une porte de sortie à ce statu quo en analysant ainsi les positions de Malcolm X : « le pouvoir noir afro-américain que vise à établir Malcolm se forge ainsi au croisement de l’espace américain, largement hostile, et de l’espace mondial où se déploie la puissance africaine »[1]. Comment envisager ce lien politique international entre l’Afrique et sa diaspora sans la supposition d’une essence historique commune ?
Publié dans Actualités, Archives, Auteurs, Norman Ajari, Textes fondamentaux
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Race is the crucial knot tying state power to capital and big business; this is what Houria Bouteldja aims to prove in this speech, which she gave at the “Trial of political anti-racism” on the 25th of May 2016. After repeated attacks against the Party of the Indigènes of the Republic, and against a large number of immigration and anti-racist movements also present at this meeting, Bouteldja presents her line of defence. Breaking the racist system requires an alliance between political anti-racism and the radicalized social movement. To establish the centrality of race, even within the preoccupations of the Nuit debout movement, Bouteldja takes us through the long history of capitalism and the Nation-state. She sheds a light on the racial knot linking geopolitical value-creation to capitalist value-creation. She invites everyone to join ranks with the descendants of the colonized, to unravel this knot, and give the struggles against neoliberalism a more powerful anti-statist and anti-imperialist content.
Publié dans Actualités, Archives, Communiqués, Houria Bouteldja
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La race est le nœud qui lie le pouvoir d’État au grand capital. C’est cette analyse que propose ici Houria Bouteldja, à l’occasion d’un discours prononcé au « Procès de l’antiracisme politique » (25 mai 2016). Face aux attaques multiples dont le Parti des indigènes de la république a été la cible, parmi tout un spectre de mouvements de l’immigration et antiracistes présents à ce meeting, Boutledja déployait sa ligne de défense. Briser le système raciste suppose une politique d’alliance entre l’antiracisme politique et les franges radicalisées du mouvement social. Pour indiquer la centralité de la race au sein même des préoccupations du mouvement Nuit debout, Bouteldja propose un détour par l’histoire longue du capital et de l’État-nation. Elle retrace le nouage racial entre valorisation géopolitique et valorisation capitaliste. Et elle invite tous et chacun à participer au combat des descendants de colonisés pour défaire ce nœud, et donner aux luttes contre le néolibéralisme un contenu anti-étatiste et anti-impérialiste bien plus conséquent.
Publié dans Actualités, Archives, Auteurs, Houria Bouteldja
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Ce texte est une interpellation adressée aux pouvoirs publics (Gouvernement fédéral belge, Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, Collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville de Bruxelles, etc.) provenant d’un collectif-commanditaire désireux de penser et de travailler artistiquement le pourtour de la statue de Léopold II, place du Trône à Bruxelles, afin de lui attribuer une perspective décoloniale.
Publié dans Actualités, Archives
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Le 19 juin est la journée internationale des prisonniers révolutionnaires. Une occasion de plus pour exprimer notre solidarité à Georges Abdallah, militant communiste arabe, combattant pour la lutte de libération nationale de la Palestine et incarcéré dans les geôles de l’État français depuis plus de 31 ans. Condamné à perpétuité pour complicité dans des actes de résistance revendiqués par les Fractions armées révolutionnaires libanaises, alors que son pays le Liban, était envahi par les troupes sionistes, il est libérable depuis 1999. Malgré deux libérations prononcées par le tribunal d’application des peines, Georges Abdallah est maintenu en prison en France, sur injonction du gouvernement étatsunien.
Publié dans Actualités, Archives
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