Formation BAN/Uhuru/PIR

Mumia Abou Jamal, Léonard Peltier, Assata Shakur, Marwan Barghouti, Georges Ibrahim Abdallah : les cinq doigts de notre poing fermé !

Il sont cinq. Cinq comme les cinq doigts d’une main qui se referme en un poing de colère et de résistance.

Le premier, un journaliste écrivain afro-américain, militant des Black Panthers condamné à mort dans un premier temps, est détenu à perpétuité depuis1982. Le second, incarcéré depuis 1976, condamné à deux fois la perpétuité, est un militant de l’Américan Indian Movement. La troisième a été contrainte à l’exil pour échapper à la détention à perpétuité aux États-Unis. Réfugiée à Cuba depuis son évasion en 1979 elle est, depuis 2005, considérée comme une « terroriste intérieure ». Le quatrième est le leader palestinien que l’on sait. Enfermé dans une geôle israélienne depuis 2002, il a été condamné à cinq fois la prison à vie. Le cinquième, militant communiste révolutionnaire pro-palestinien, membre des FARL, est détenu en France depuis près de 31 ans.

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Ces cinq militants sont tous enfermés – ou en exil – pour avoir défendu leur peuple face à l’odieuse machine de guerre impérialiste et raciste. Ces cinq là, le système veut les briser, les broyer par l’isolement, par des détentions hors normes, par des menaces de mort mais pas un jour ils n’ont failli à leur devoir révolutionnaire, pas un jour ils n’ont cessé d’alimenter, depuis leur cellule en Israël, aux États-Unis ou en Europe, cette extraordinaire flamme de vie face à la contre-révolution coloniale. Pas un jour, ils n’ont cessé d’incarner, par leur opiniâtreté et leur détermination, une dignité que partagent des milliers d’autres prisonniers politiques non-blancs en Occident, incarcérés non pas seulement pour ce qu’ils sont – des sujets coloniaux – mais pour ce qu’ils font – résister. Ces cinq là sont notre fierté, nos frères et sœur de lutte. Ils incarnent notre rêve d’une vie libre, débarrassée de toute oppression.

Nous nous devons de saluer leur courage et leur abnégation, nous avons le devoir de briser le mur du silence qui entoure leur combat, un mur aussi cruel que ceux qui les enferment.

Venez débattre avec nous des moyens que nous pouvons mettre en œuvre pour accélérer leur libération. Nous vous donnons rdv dimanche 30 novembre 2014, 14h30 à l’Iremmo, 5 Rue Basse des Carmes, Métro Maubert-Mutalité

Avec le collectif Libérons Mumia, le collectif Léonard Peltier, le collectif Libérons Georges, le PIR, la BAN et UHURU.

 

PAF 2€

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