Sous le Chapiteau
-11h30 CANTINE VEGETARIENNE-
-14 h discussion avec les mamans-
La mobilisation nationale qui s’est organisée pour protester contre l’exclusion des femmes voilées dans
les sorties scolaires a porté ses fruits puisque le gouvernement a reculé. Mais restons vigilantes.
Cela montre que la lutte paie !!
A Toulouse, la mobilisation du collectif a permis entre autre que l’entreprise de transport Tisséo soit
obligée de délivrer des titres de transport ayant une photo avec voile selon les demandes des usagères.
Le 4 avril, nous avons organisé une première mobilisation pour obtenir des cantines scolaires
végétariennes, nous avons eu des centaines de signatures de pétitions. Malgré cela, l’adjointe au maire chargée
des questions des cantines scolaires nous a déclaré, lors de notre entrevue, que notre revendication n ‘était pas
recevable.
Comment allons nous après cette journée nous organiser pour continuer la lutte ?
Nous en discutons ce jeudi à 14 heures. Comme pour l’interdiction des mamans voilées dans
l’accompagnement scolaire où le gouvernement a cédé, nous pouvons faire respecter une exigence qui concerne
la santé de nos enfants. Car il est inadmissible que ceux-ci restent le ventre vide le jour où les repas des cantines
comportent de la viande, simplement parce que des politiques ne veulent pas prendre notre problème en
considération.
Maman, je sors de la cantine et
j’ai toujours faim !
Sous la tente d’ESMA
-9 heures Réunion sur les questions de Logement.
-ESMA projette un court métrage sur le problème
des Chibanis.
Des «chibanis» sous contrôle administratif
Pour avoir séjourné plus de six mois d’affilée dans leur pays d’origine, des vieux immigrés bénéficiaires
de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) se voient exiger le remboursement du trop-perçu de
cette prestation sociale.
Si la plupart des vieux migrants, appelés communément «chibanis», vivent de leur retraite – fruit d’un
dur labeur – avec leur famille en France, ou ont réintégré leur pays d’origine, une partie des plus de 65 ans
n’ayant pas une retraite suffisante bénéficient auprès de l’Etat français d’une Allocation de solidarité pour
personnes âgées (ASPA). Parmi ces derniers, ceux dont l’épouse et les enfants sont restés dans le pays d’origine,
continuent à vivre dans des foyers de travailleurs migrants et dans des résidences sociales ou dans des logements
privés dégradés et à faire «la navette» entre la France et le pays natal. Ce sont essentiellement des hommes qui
ont émigré en France dans les années 50-60 et qui n’ont pas fait de regroupement familial, parce qu’ils ne
s’étaient pas inscrits dans la perspective d’un séjour durable en France.
Pour avoir séjourné plus de six mois d’affilée dans leur pays d’origine, ils se voient exiger le
remboursement du trop-perçu de l’ASPA. Ceci dans la mesure où le droit commun conditionne la perception de
cette allocation à une «résidence stable et régulière», comme c’est le cas de la plupart des droits sociaux, à
l’exception de ceux qui sont soumis à cotisations comme la retraite. Pour toutes les administrations françaises,
cette notion de résidence stable et régulière est de neuf mois par an. C’est ce qui est appliqué par la Caisse
d’allocations familiales, par la sécurité sociale et par le fisc. Ce n’est pas propre aux étrangers, c’est une règle
générale. Ce qui a toutefois changé, ce sont «les pratiques» des pouvoirs publics dans «la volonté de contrôler les
abus»Un décret qui précise les conditions de résidence est intervenu en 2007, mais «pourquoi contrôler
seulement les vieux migrants, et en foyer ?», alors que ces contrôles doivent «être effectifs pour tout le monde»,
Selon une enquête de la Cnaf, les fraudes concernent 2% des allocataires seulement, pour un montant de 500
millions d’euros et 1% de l’ensemble de la fraude sociale.
Des contrôles «discriminatoires» selon la Halde
Ces contrôles des déplacements entre la France et le pays d’origine auxquels sont soumis les vieux
migrants extracommunautaires bénéficiaires de l’ASPA ont fait réagir des associations et le collectif justice et
respect pour les chibanis s’est constitué à Toulouse.
-13h 30 : projection avec les femmes.
-16h 30 : projection avec les hommes.
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