Au cours de l’été, les bombardements n’avaient d’ailleurs pas cessé de même que les incursions militaires, les assassinats, les arrestations, les expulsions, la démolition de maisons, les incendies d’oliviers, l’établissement de nouvelles colonies… seules les méthodes varient selon qu’il s’agisse de réprimer les Palestiniens ou de s’accaparer leurs terres dans la bande de Gaza (toujours sous blocus), en Cisjordanie – Al-Quds (Jérusalem) comprise – ou à l’intérieur des frontières de l’État colon, occupé en 1948.
Des pêcheurs assassinés au large des côtes de Gaza aux bergers attaqués par des colons en Cisjordanie ; difficile d’accepter la version servie par la propagande sioniste d’une riposte ciblée faisant suite à l’attaque de deux autobus militaires israéliens par un groupe de résistants Palestiniens près d’Om-a-rashrash (Eilat) la semaine dernière.
La résistance palestinienne ainsi que la solidarité internationale sont les héritières d’une longue histoire de lutte contre l’occupant sioniste pour la libération de la Palestine.
Mais quand l’occupation et la colonisation deviennent anecdotiques dans l’esprit du spectateur international, il lui est facile de confondre l’agression sioniste et la résistance palestinienne dans un «engrenage de la violence» regrettable, tout au plus condamnable. Pourtant la violente répression perpétuée contre les différentes campagnes internationales de solidarité avec notre peuple est aussi là pour rappeler que ce ne sont pas les regrets, ni les condamnations qui empêcheront Israël de commettre ses crimes. Aussi nous refusons toute criminalisation de la résistance et réitérons notre exigence d’un boycott et de sanctions immédiates contre l’État colon.
L’Union Générale des Étudiants de Palestine (GUPS) rend ici hommage à la résistance palestinienne ainsi qu’aux martyrs Palestiniens et Égyptiens et appelons à intensifier la mobilisation contre les crimes de l’occupation israélienne et notamment pour la levée du blocus meurtrier sur la bande de Gaza.
GUPS