Le colonialisme français en accusation

Cameroun 1960 : retour sur un crime de masse

« L’assassinat de Félix Moumié», un film de Franck Garbely. Soirée projection et débat, jeudi 27 novembre 19h00, à Bagnolet, en présence d’une représentante de l’UPC en France et d’un historien. Organisée par le groupe Franz Fanon de Bagnolet avec le soutien du MIR et de Survie-IDF.

Au Cinoche de Bagnolet 10 rue Hoche à 5mn à pieds du métro
Porte de Bagnolet (M°Gallieni.

« La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts » (Charles de Gaulle)

L’assassinat en 1960 de Felix Moumié, dirigeant nationaliste Camerounais, par les Services secrets français représente l’apogée de la répression contre L’Union des Populations Camerounaises (UPC).

Cette répression perpétrée par la France avant et après l’indépendance de ce pays constitue un véritable crime contre l’humanité à l’encontre des populations civiles, principalement Bamiléké et Bassa. Au moins 400 000 morts, des centaines de villages détruits au napalm, des camps de torture l’assassinat de la plupart des chefs de la rébellion y compris à l’étanger, une société profondément traumatisée. Ce génocide oublié, initié sous les gouvernements socialistes de la IVeme république, se prolongera jusqu’en 1970 sous les différents gouvernements gaullistes de la Veme, dans une remarquable continuité coloniale. Les troupes franco-camerounaises ayant mené la répression furent longtemps dirigées depuis Paris par le ministre français des armées, Pierre Messmer et le Général Briand.

Pour que ce crime de masse commis par le pouvoir colonial et enfoui dans le silence officiel, ne soit ni oublié ni impuni.

Entrée libre

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