Avant toute chose, le PIR dénonce avec la plus grande fermeté ces exactions et apporte sa pleine solidarité aux associations et personnes qui en ont été victimes. Ces actions sont signées. Elles sont sans hésitation l’oeuvre des factions extrémistes pro-israéliennes qui en France et dans d’autres pays ont à coeur depuis plusieurs années de terroriser le mouvement de solidarité avec la Palestine. Les moyens mis en oeuvre jusque là pour intimider consistaient en des tags injurieux, des agressions physiques à l’encontre de personnes, des tentatives violentes d’empêcher la tenue de réunions publiques, tout cela orchestré par des milices sionistes à l’impunité judiciaire légendaire comme le Betar ou la Ligue de Défense Juive. Ces dernières semaines, afin de tenter d’enrayer la campagne de boycott international d’Israël, ces mêmes inconditionnels de l’Etat sioniste tentent de faire poursuivre en justice des personnes agissant dans le cadre de BDS, comme notre amie la sénatrice Alima Boumédienne à laquelle nous signifions toute notre solidarité. Et puis ces derniers jours, un nouveau pas a été franchi avec ces cambriolages qui dénotent d’un sentiment d’impunité grandissant de la part de ceux qui les ont perpétrés. Il est clair que ceux-ci se sentent encouragés par la politique résolument pro-israélienne des gouvernements français et européens en général. Entre autres par leur scandaleuse indolence face à l’assassinat délibéré des militants turcs de la flottille de la paix pour Gaza. Où les partisans de l’Etat colon Israël s’arrêteront-ils ? Quelles sont les complicités des nervis sionistes avec cet Etat terroriste et au sein même du gouvernement français pour faire preuve d’une telle audace ?
PIR
Paris, le 28 septembre 2010