Ces attentats témoignent que la militarisation de la société, le quadrillage policier et militaire ne protègent en rien les populations. En Côte d’Ivoire comme à Bamako, les attentats récents ont montré que la présence militaire française expose les populations civiles.
Depuis le 23 septembre 2014, la coalition occidentale a effectué 11 086 bombardements (7 431 en Irak et 3 655 en Syrie), déversant 39 715 bombes et missiles qui ont causé plus de 1 000 morts civils en Irak et en Syrie[1]. 298 de ces bombardements ont été le fait de l’aviation belge. L’aviation française a commis plus de 680 bombardements.
Comme l’indique la plate-forme du Collectif Ni guerres ni état de guerre rédigée après les attentats du 13 novembre dernier : « L’État qui mène ces guerres, en pompier pyromane, nous entraîne dans une spirale infernale ayant pour effet de renforcer la haine qui débouchera sur d’autres attentats. Les Rafales tuent des civils aussi innocents que ceux du Bataclan. Ces bombardements sont des bombes à retardement. »
Face aux instrumentalisations indignes visant à désigner les musulmans à la vindicte, le Collectif appelle à l’unité face à ceux qui répandent la haine et la guerre.
Seule une politique de paix peut mettre fin à l’hécatombe.
Le Collectif Ni guerres ni état de guerre appelle à l’arrêt immédiat des bombardements français en Irak et en Syrie, et à la fin de l’ingérence française.
[1] Source : collectif de journalistes http://airwars.org/
Contact :antiguerre16@gmail.com – http://collectifantiguerre.org