Que n’avait on alors subi : insultes, menaces, tout le gratin des porteurs de charentaises de concert avec celui des nostalgiques de l’Algérie française, nous était tombé dessus. Ce même B.H. craignant d’être en reste face à un Jean Marie le Pen plus tonitruant que jamais à l’encontre du MIR, feignant de ne pas comprendre notre propos, accusait le MIR de racisme anti français aggravé et menaçait d’un procès notre porte-parole. Deux communiqués du MIR (voir liens ci-dessous) avaient alors taillé en pièces cette minable accusation, révélatrice de cet autre adage, « c’est celui qui le dit, qui l’est ». Un procès en sorcellerie dont Hortefeux s’était finalement épargné le ridicule.
Ce même B.H. aujourd’hui, vient de prouver une fois de plus, exactement ce que nous ne cessons d’affirmer depuis notre naissance. Il existe dans ce pays, un parti informel, appelons le comme on voudra, franchouillard, souchien ou tout simplement raciste anti-indigènes, qui à l’instar du parti colonial de sinistre mémoire, prône une lecture blanche de la citoyenneté française. Certaines affaires policières, récentes ou anciennes, de décès suspects d’indigènes, après intervention des forces, comme l’affaire Ali Ziri d’Argenteuil ou celle de Yakou Sanogo à Bagnolet, illustrent chaque jour, par l’indifférence de la classe politique, l’envergure et l’extrême vitalité de ce parti souchien. Celui-ci a une idéologie : le souchisme. Celle-ci se caractérise par la volonté de maintenir les éléments bronzés ou musulmans de la société dans une situation d’indigence matérielle et de domination morale et politique. Et ce en développant une conception raciale de la citoyenneté. Les ténors de ce parti se recrutent dans les plus hautes sphères de l’Etat et de la classe politique. Et ce à droite comme à gauche de l’échiquier politique. Pour mémoire, rappelons en ce qui concerne le parti socialiste, les gages donnés à ce parti par un G. Frêche, le maire de Montpellier, qualifiant les Harkis de demi hommes, ceux d’un Manuel Vals, le maire d’Evry, déplorant le manque de Blancs à la foire de sa ville, mais bien sûr le délire sur les moutons dans les baignoires et le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy ou le haro récurrent de la part des édiles françaises sur les musulmans de ce pays. Alors nous l’affirmons, B.H. n’est pas seul, des milliers de fans le soutiennent, c’est pour eux qu’il continue de mouiller sa chemise, comme il l’a toujours fait, semble t-il, pour la défense de l’Occident chrétien (A t-il oui ou non appartenu dans sa jeunesse, à la fac d’Assas, au GUD, Groupe Union Défense, un groupuscule d’extrême droite ultra raciste qui chassait les noirs et les Arabes, à coups de battes de baseball ? Pourquoi Hortefeux refuse t-il de s’expliquer sur cette rumeur persistante ?).
Ainsi, la récente sortie du premier flic de France, s’inquiétant de la nocivité des Arabes apparaît sous son jour véritable, une expression politique réfléchie. Ce n’est pas un trait d’humour. Dans la vidéo témoin, si ses propos se confirment, il signifie par là que jamais à ses yeux les bougnoules et les noirs ne seront considérés comme d’authentiques citoyens. Il ne s’agit pas là d’un nouveau dérapage. B.H. est un homme de convictions et il s’y cramponne suffisamment pour qu’on ne puisse pas lui faire l’injure de soupçonner chez lui la faiblesse d’un dérapage. Même si il réinterprète ensuite ses propos, le message subliminal auprès de la cible politique est passé, aussi pourquoi vouloir tempérer leur portée en déresponsabilisant leur auteur ? Seuls les naïfs peuvent se figurer l’avoir pris en défaut. Quant à la gauche socialiste qui pousse des cris d’orfraies, cela ne devrait être qu’une plainte pour concurrence déloyale. N’a-t-elle pas toujours encouragé, elle aussi, par la chasse aux sans papiers, qu’elle soit aux affaires ou dans l’opposition, ce parti souchien ?
B.H. sait à qui il s’adresse, la droite extrême de l’électorat et il compte bien en tirer les dividendes politiques, lui et le gouvernement auquel il appartient. En tout cas, la chasse à l’Arabe, au Noir, et aux sans papiers, est toujours ouverte.
Zulficar