En 2004, l’Intellectuel suisse, controversé en France, collaborateur du gouvernement britannique dans la lutte contre l’extrêmisme, devait rejoindre l’Université Notre-Dame, située dans l’Indiana, pour y enseigner. Arguant du Patriot act, l’administration Bush reprochait à Tariq Ramadan son soutien au terrorisme. Après plusieurs années de procédure, Ramadan soutenu par plusieurs ONG de défense des droits de l’homme a pu savoir ce qu’on lui reprochait : des dons financiers jusqu’en 2002 en faveur d’une association caritative palestinienne, réputée proche du Hamas. Cette organisation a été placée en 2003 sur une liste noire de soutien au terrorisme. « A l’époque de mes contributions, se défendait Tariq Ramadan, l’association n’était sur aucune liste noire ».
Aujourd’hui Tariq Ramadan enseigne à Oxford (Grande-Bretagne). « La première victoire c’est le retour de la rationalité dans cette affaire. On attend avec les ONG quelle va être la réaction politique à cette décision légale même si des signes positifs proviennent de l’administration Obama » a réagi Tariq Ramadan.
Aziz Zemouri
SOURCE : Le Figaro