A l’ouverture de son procès, le 19 février, il avait expliqué qu’il s’était senti bouillir de rage en entendant George Bush parler de ses « succès » en Irak.
Zaïdi a dit avoir alors pensé « au massacre de plus d’un million d’Irakiens, à la profanation des mosquées et des maisons, aux viols de femmes ».
« Il parlait tout en adressant un sourire glacial au Premier ministre (irakien). Il a dit au Premier ministre qu’il dînerait avec lui. »
« Brusquement, je n’ai plus vu personne d’autre que Bush dans la salle. J’ai senti le sang des innocents couler sous ses pieds tandis qu’il souriait froidement, comme s’il était venu effacer l’Irak avec un repas d’adieu », a expliqué Zaïdi au tribunal.
« Après la mort de plus d’un million d’Irakiens, après toutes les destructions économiques et sociales (…) J’ai senti que cette personne était l’assassin du peuple, l’assassin numéro un. Cela m’a mis en rage et j’ai jeté mes chaussures dans sa direction. »