Ou comment les victimes de la répression sont transformées en coupables. Il va de soi que la mise en examen de celle qui mène depuis plus de 3 ans un combat pour la justice en mémoire de son frère n’est pas à prendre à la légère. Il s’agit d’une énième intimidation pour faire taire toute forme de résistance et de contestation.
Au moment où les syndicats de police les plus radicaux sont autorisés à manifester devant le siège de la FI et que ses dirigeants sont poursuivis pas la justice, où la contestation populaire est réprimée brutalement, il est impératif de faire bloc autour des familles de victimes, déjà vulnérables à cause de leur condition sociale et venant la plupart du temps des quartiers d’immigration, mais aussi fragilisées par des combats âpres et de longue haleine contre des institutions implacables.
Notre devoir est d’appeler à des fronts les plus larges possibles pour que cessent ces intimidations et que se renforce la lutte pour la justice et la dignité.
Houria Bouteldja, porte parole du PIR
PIR