En 1995, rappelle-toi : il éreinte Underground, « version rock, postmoderne, décoiffante, branchée, américanisée, et tournée à Belgrade, de la propagande serbe la plus raboteuse et la plus mensongère ».
(Et certes : il n’a pas vu le film de Kusturica.
Mais bon, à l’époque, la défense de la Croatie (formidablement) démocratique du poglav… Du président Tudjman (beaucoup plus nettement rock, décoiffante et américanisée que l’irrepentie Serbie rouge) vaut bien le sacrifice de quelques fondamentaux.)
De même, en 2008 : Finkie lâche, d’une haute hauteur, des tonneaux de guano sur Entre les murs, dont les promoteurs sont de ces maudits bât… De ces idéologues disgraciés qui veillent « à ce que notre vie entière se déroule entre les murs du social ».
(Et qu’il n’a pas vu non plus, mais nous n’allons pas, n’est-ce pas, nous focaliser sur de trop minuscules détails.)
Et cette année : Finkie a vu La Journée de la jupe, où Sonia (Isabelle Adjani), prof de français dans une banlieue (évidemment) difficile, « pète les plombs face à des élèves qui la provoquent », et, chargée d’un gun (évidemment) trouvé dans le sac d’un de ces bariolés sauvageons, « prend sa classe en otage ».
Disons-le nettement : Finkie a littéralement aaaaadoré ce film – au point qu’il voudrait même « opposer à l’esprit de Durban l’esprit de La Journée de la jupe ».
LEÇON NUMERO 1 : POUR ÉVITER TOUT DÉBORDEMENT RACISTE EN AFRIQUE DU SUD, RIEN NE VAUT LE BRAQUAGE D’UN(E) COLLÉGIEN(NE) DE LA SEINE-SAINT-DENIS.
(Le monde est basique, dès lors que tu l’appréhendes simplement.)
Finkie relève que c’est « pendant qu’elle prend sa classe en otage », que cette admirable enseignante « réussit » enfin « à lui faire un cours digne de ce nom » (Politis