Accusé pour ces faits, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à la réclusion à perpétuité en 1987 au terme de nombreuses manipulations politico-judiciaire s et avec l’aval du gouvernement étasunien de Reagan.
Comme les 11 000 prisonniers palestiniens en Palestine occupée, il est enfermé en tant que combattant de la lutte de libération nationale du peuple palestinien.
Libérable depuis 1999, il voit ses demandes de libération conditionnelle rejetées les unes après les autres. Le 5 mai 1999, sa énième demande de libération conditionnelle est de nouveau rejetée.
Les raisons de son maintien en détention sont clairement revendiquées par le gouvernement français. Dans une lettre adressée à la justice française par la Direction de la surveillance du territoire, on peut lire : « /Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire/. »
La France en tant que puissance impérialiste et ancienne puissance tutélaire au « Proche Orient » estime de son intérêt de ne pas libérer un symbole du combat pour la libération complète du Liban. Oui, Georges Ibrahim Abdallah reste indéfectiblement un militant communiste anti-impérialiste. La libération de la Palestine reste pour lui un objectif toujours nécessaire et réalisable.
La fidélité à ses engagements demeure intacte en prison. Il continue à lutter derrière les barreaux pour ses droits et ceux des peuples en lutte pour leur libération. Pour exemple, en août 2002, en solidarité avec les prisonnières en grève de la faim détenues à Neve Tirza, il refuse de s’alimenter avec une dizaine d’autres prisonniers en France.
Pour les dirigeants français, Georges ne peut sortir que s’il abandonne la lutte et renie ses engagements. Il luit faut devenir un repenti. L’Etat français espère transformer sa libération en victoire politique. Devant le refus de Georges d’échanger sa liberté contre une trahison, il reste en prison.
Face à cet acharnement politico-judiciaire , nous devons amplifier le mouvement de solidarité pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Nous devons obtenir la libération de cet otage du gouvernement français et refuser le chantage politique orchestré par les soutiens zélés du sionisme et de l’impérialisme.
Premiers signataires:
CLGIA (Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah)
ACTIT (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie)
AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre)
ATIK-Paris (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe)
CAPJPO-EuroPalestin e (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient)
Commission SRI (Commission pour un Secours Rouge International)
Coup pour Coup 31
CSPPL-France (Comité de soutien avec les ‘’prisonniers politiques libres »)
CSFN (Comité de solidarité franco-népalais)
CRCD (Centre de recherche et culture de Dersim)
ILPS (International league of peoples’ struggle / Ligue de lutte internationale des peuples)
IMA (International migrants alliance / Alliance internationale des immigrés)
Libérez-Les !
Libérons Georges 33
MIR (Mouvement des Indigènes de la République)
MSRPP (Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien)
NLPF ! (Ne laissons pas faire !)
NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)
Partisan – Voie prolétarienne
PCMF (Parti communiste maoïste de France)
RESPAIX (Conscience Musulmane et Réveil des Consciences – Mantes la Jolie)
ROCML (Rassemblement d’Organisations Communistes Marxistes-Léninistes)
Solidarité et Liberté
SR-F (Secours rouge de France)
SR-B (Secours Rouge Belgique)
YDG-Paris (Yeni demokratik gençlik / Nouvelle jeunesse démocratique)
YK-Paris (Yeni kadin / Nouvelle femme)