Samir Issawi, prisonnier palestinien détenu par Israël, a dépassé les 200 jours de grève de la faim pour protester contre sa détention sans inculpation ni procès par Israël. Sa sa vie ne tient plus qu’à un fil. Elle dépend de nous.
Samer Issawi, 34 ans, Jérusalemite, avait été libéré en décembre 2011 dans le cadre de l’échange contre Gilad Shalit. Mais il a été enlevé le 7 juillet dernier, et sa libération a été révoquée sans motif, sur la base d’une « ordonnance militaire » israélienne.
Il a d’abord été détenu au tristement célèbre centre de détention et de tortures de Moscobiyya à Jérusalem, où il a été interrogé pendant 28 jours, et s’est vu refuser l’accès à son avocat pendant les 23 premiers jours, indique Human Rights Watch.
Il avait passé 9 ans en prison, et avait été condamné à 30 ans de prison, en avril 2002 lors de l’opération israélienne d’invasion et d’attaque de nombreuses villes palestiniennes, menée par Sharon. Il avait été accusé de « détenir des armes » et d’avoir « formé des groupes militaires à Jérusalem ».
Il est l’un des 178 Palestiniens actuellement détenus en « détention administrative » par Israël, c’est-à-dire en détention sans inculpation ni procès. Plusieurs autres prisonniers ont également entamé des grèves de la faim. Dont un nombre croissant de Palestiniens arrêtés de nouveau après l’échange de prisonniers de décembre 2011.
Israël refuse d’indiquer à Samer Issawi, comme à son avocat les allégations sur lesquelles repose actuellement sa détention, affirmant qu’elles seraient fondées sur des informations secrètes liées à la façon dont il aurait « violé » les conditions de sa libération.
Samer a perdu la moitié de son poids corporel, ses organes internes commencent à défaillir, il perd aussi sa vision et sa capacité de parler, et vomit du sang. Ce sont tous là des signes qu’il est à l’article de la mort.
EXIGEONS SA LIBERATION ET CELLE DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS.
LEUR DETENTION DANS DES PRISONS ISRAÉLIENNES EST ILLEGALE AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL. LES CONVENTIONS DE GENEVE INTERDISENT A UNE PUISSANCE OCCUPANTE DE TRANSFÉRER TOUT OU PARTIE DE LA POPULATION OCCUPEE SUR SON TERRITOIRE.
CES EMPRISONNEMENTS SONT INJUSTES ET PARFAITEMENT ARBITRAIRES.
ELLE ONT POUR BUT DE BRISER DES HOMMES, DES FEMMES ET DES ENFANTS ET DE TERRORISER L’ENSEMBLE D’UNE POPULATION POUR L’INCITER A ABANDONNER SES TERRES ET A QUITTER SON PAYS.
Demandons à nos élus, à nos dirigeants, qui collaborent dans tous les domaines avec l’occupant israélien, d’intervenir immédiatement pour faire libérer Samer Issawi et tous les prisonniers politiques palestiniens.
TOUS AU RASSEMBLEMENT CE MARDI 19 FEVRIER A PARTIR DE 18 H
A LA SORTIE DU METRO SOLFERINO (LIGNE 12)
EN FACE DU SIEGE DU PS, A PROXIMITÉ DU PARLEMENT ET DU QUAI D’ORSAY
Premiers signataires de cet appel déclaré en préfecture : CAPJPO-EuroPalestine, Enfants de Palestine, Droits Devant, Nanterre Palestine, RESOCI, Mgr Jacques Gaillot, Parti de Indigènes de la République