Ils font partie de ces nombreux militant-e-s d’horizons associatifs, syndicalistes et politiques divers qui mènent partout en France des actions non-violentes et citoyennes s’inscrivant dans le cadre de la campagne BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions).
Cette campagne lancée en 2005 par la société civile palestinienne est menée à travers le monde et s’inspire de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Elle exprime à la fois l’indignation et la réponse de citoyen-ne-s face à l’oppression et l’occupation vécues par le peuple palestinien depuis plus de 60 ans. Elle condamne l’impunité d’Israël, l’inertie et la complicité des gouvernements à l’échelle internationale qui étouffent les droits du peuple palestinien.
Parmi ces militant-e-s, plusieurs sont poursuivi-e-s, quelle que soit leur appartenance politique, syndicale ou associative pour « discrimination et provocation à la haine raciale » par des officines qui soutiennent la colonisation israélienne et le nettoyage ethnique des territoires palestiniens.
Nous tenons à souligner que la campagne BDS a pour fondement la lutte pour le respect du droit et s’inscrit contre tous les racismes et discriminations.
A la question : « Pouvons-nous condamner l’Etat d’Israël pour sa politique colonialiste et raciste sans être antisémites ? », nous, militant-e-s antiracistes, répondons OUI !
A la question : « Un Etat quel qu’il soit peut-il contrevenir au droit international, être condamné à plusieurs reprises tout en restant dans l’impunité la plus totale ? », nous, militant-e-s anticolonialistes, répondons NON !
Il s’impose dès lors de réagir dans l’unité, tous et toutes ensemble, d’être présent-e-s devant chaque tribunal où des militant-e-s sont traîné-e-s avec des accusations infamantes et de revendiquer le boycott de l’Etat d’Israël et de ses produits tant que cet état privera le peuple Palestinien de son droit à l’autodétermination.
Alima Boumediene-Thiery en tant que sénatrice et Omar Slaouti en tant que tête de liste NPA aux dernières élections européennes pour l’Ile de France, ont avec d’autres militant-e-s de leur collectif, mené de manière pacifique une action de boycott au magasin Carrefour de Montigny et sont de ce fait mis en examen.
Il s’agit bien d’un procès visant à criminaliser l’action militante, porter atteinte à la liberté d’expression et tenter de faire taire tous ceux qui agissent pour le respect des droits des Palestiniens
A l’image de la solidarité exprimée à l’égard des militant-e-s poursuivi-e-s à Bordeaux, à Mulhouse, à Perpignan, à Paris et ailleurs, nous vous donnons rendez-vous pour défendre celles et ceux qui portent la campagne BDS au nom de la liberté d’expression et du respect des droits du peuple palestinien :
JEUDI 14 OCTOBRE A PARTIR DE 12h00
DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PONTOISE,
à la Cité judiciaire, 3 rue Victor Hugo – 95300 Pontoise
Premiers signataires : AFPS 95; Alternative libertaire 95 ;ATTAC v.o.s ; ATMF;CIVIC ; CAPJPO EuroPalestine; CCIPPP; Collectif 95 Solidarité Palestine; Collectif Citoyen 95 ; Être de Gauche 95 ; FASE; Femmes Solidaires Argenteuil; Les Alternatifs 95; Les Verts 95; NPA; PCF 95;PCOF ; PIR; Résoci; UJFP ; UL CGT Argenteuil.