En effet, l’Etat impérialiste français et le parti socialiste ont décidé au mépris de la justice de continuer à détenir Georges Ibrahim Abdallah. Alors que celui ci, déclaré enfin libre par les juges, devait s’embarquer il y a plus d’un mois pour Beyrouth où l’attendent sa famille et des milliers de Libanais de toutes confessions, le ministre de l’intérieur Manuel Valls a refusé de signer l’arrêté d’expulsion indispensable à son départ du territoire français. Dés lors chaque jour que G.I.A effectue est doublement illégal. D’une part parce que son procès en 1987 a déjà été une parodie de procès, mais d’autre part parce qu’étant libérable depuis 10 ans, il n’est maintenu en détention que par la volonté d’un gouvernement aux ordres du gouvernement des Etats-Unis.
Celui ci se rend ainsi coupable d’un acte de brigandage international contrevenant au droit et à tous les usages puisque n’existe plus aucun motif légal de détention de Georges Ibrahim Abdallah, otage des Etats-Unis dans une prison de la République française. Il se voit appliquer une mesure terroriste, tout à fait comparable par exemple à la sinistre loi de détention administrative en vigueur en Israël pouvant maintenir en détention un prisonnier pour une période indéfinie sans jugement.
La France qui s’est déjà mise en infraction en le gardant en détention bien au delà de sa peine, pendant près de 29 ans, 1 année de plus que Mandela, n’a pas peur d’ajouter l’abject à l’illégalité et à la forfaiture.
Si l’Etat impérialiste français s’entête dans l’illégalité, qu’en est il de la classe politique et particulièrement celle de gauche ? Que font le parti communiste, les Verts, le Parti de gauche, la presse, si prompte à épingler les atteintes aux liberté lorsqu’elles se produisent loin d’ici? Pourquoi n’élèvent-ils pas la voix, se taisent-ils de peur de froisser leur parrain, le P.S ?
Quoi qu’il puisse se passer désormais, personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Le couple Hollande / Valls a décidé de sacrifier Georges Ibrahim sur l’autel de ses ambitions politiques par un acte totalement inédit dans le droit français sans que personne ne puisse interférer. Sauf Vous, Moi, Nous.
Georges reste en prison parce que notre mobilisation n’est pas assez forte! Seule celle-ci, accrue, pourra l’en faire sortir !
Redoublons d’efforts pour notre cause, redoublons d’efforts pour Georges Ibrahim.
Tous mercredi 27 février à Paris 18h30, Fontaine St Michel, métro St Michel !
Youssef Boussoumah, membre du PIR