En fin de matinée, à l’heure de la sortie des écoles, des raids de l’aviation de l’armée d’occupation israélienne ont fait plus 230 morts et 600 blessés dont 200 dans un état critique dans différentes localités de la bande de Gaza. Les raids visaient tous les centres de la police en place à Gaza ainsi que des bureaux administratifs et au moins une prison. Les victimes sont, outre les policiers, des fonctionnaires, des prisonniers et de simples passants. Des dizaines de femmes et d’enfants sont au décompte des victimes.
Ce nouveau carnage intervient dans un territoire transformé en prison à ciel ouvert pour 1.5 millions de palestiniens et asphyxié par plusieurs mois de bouclage et une crise humanitaire sans précédent, savamment organisée par l’armée d’occupation israélienne.
Bien que l’armée israélienne n’a jamais cessé de tuer des palestiniens, ce nouveau massacre est le plus meurtrier jamais commis par Israël dans les territoires palestiniens depuis leur occupation par Israël en 1967.
Ce qu’Israël tente de présenter comme une riposte aux tirs de roquettes de la bande de Gaza n’est en réalité qu’un acte de surenchère dans la compagne électorale en cours en Israël, dans le but de remonter certains candidats dans les sondages d’opinion en Israël exactement comme le massacre de Cana au sud-Liban le 18 avril 1996 intervenu en plein compagne pour la succession d’Itzhak Rabin
Ce crime odieux est un nouveau crime de guerre et un acte de châtiment collectif de l’aveu même des dirigeants israélienne qui disent vouloir pousser la population de Gaza à se révolter contre le contrôle du mouvement Hamas.
La communauté internationale, dont la France et l’union européenne, premier partenaire économique de l’état d’Israël, a l’obligation et les moyens d’exiger d’Israël le respect des droits humains des populations palestiniennes, la fin de l’occupation et l’application du droit international en Israël/Palestine.
La communauté internationale, doit prendre ses responsabilités et intervenir avec force pour punir les responsables militaires israéliens qui de ce crime et pour lever le blocus de la bande de Gaza qui n’a que trop duré.
Ce nouveau crime de guerre intervient moins d’un mois après le renforcement des relations stratégiques entre l’union européenne et l’état colonial d’Israël. A toujours récompenser Israël, l’union européenne et la communauté internationale se rendent complices de ses crimes.
Nous appelons tous les mouvements palestiniens à reprendre le dialogue national et à dépasser les clivages et les différents pour sortir les territoires palestiniens de la crise et unir leurs forces contre l’occupation et pour la libération de la Palestine.
Le 27 décembre 2008