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Nous sommes les Indigènes de la République

Un ouvrage qui revient sur les sept ans d'existence des Indigènes de la République à travers une anthologie de textes et des entretiens...
EN SAVOIR PLUS...Réseau décolonial européen
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Violence, machisme, sécurité, laïcité, intégration ; antisémitisme : les mots partout répandus sur le sujet de l’immigration sont piégés, et ce piège est monté autour de la défense de la République. Dans ce livre collectif, les mécanismes et les discours stigmatisant les immigrants postcoloniaux sont montrés pour ce qu’ils sont : les instruments du maintien de l’ordre (républicain), de la tradition à conserver contre les intrusions barbares, du sauvetage de la belle langue française mise à mal par le parler des banlieues… Le paradoxe de cette lutte d’arrière-garde est qu’elle conduit à abandonner les principes qui ont fondé la cité politique en France – au nom, justement, des » valeurs républicaines « . Huit auteurs pour décrypter cette posture dans toute son hypocrisie : Saïd Bouamama, Christine Delphy, Nacira Guénif-Souilamas, Eric Macé, Joëlle Marelli, Laurent Mucchielli, Joël Roman, Patrick Simon.
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Dans les textes rassemblés ici, Abdelmalek Sayad expose les contradictions vécues par les enfants d’immigrés algériens en France. Tenaillés entre une société d’accueil qui voudrait les rendre invisibles et des familles désorientées par la violence de l’émigration, ils sont » étrangers » à leur pays autant qu’à leurs parents. Pour ces » enfants
illégitimes « , Sayad dévoile la nécessité et les difficultés d’exister politiquement. » La défense des immigrés, l’amélioration de leur condition, leur promotion sur tous les plans ne peuvent plus être assurées aujourd’hui que si les intéressés eux-mêmes et, surtout, leurs enfants engagent leur action dans la sphère politique. Cette conviction, il fallait la retraduire en termes de lutte, en faire une
arme de combat. «
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Recueil de textes publié après sa mort, ce livre est comme tout ce qu’a écrit Abdelmalek Sayad absolument indispensable pour qui veut comprendre la condition propre de l’émigré-immigré d’origine coloniale et les formes de résistance qui sont les siennes.
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» J’ai entrepris cet inventaire de la condition du colonisé d’abord pour me comprendre moi-même et identifier ma place au milieu des autres hommes Ce que j’avais décrit était le lot d’une multitude d’hommes à travers le monde. Je découvrais du même coup, en somme, que tous les colonisés se ressemblaient ; je devais constater par la suite que tous les opprimés se ressemblaient en quelque mesure. » Et Sartre d’écrire : » Cet ouvrage sobre et clair se range parmi « les géométries passionnées » : son objectivité calme, c’est de la souffrance et de la colère dépassée. » Cet essai est devenu un classique, dès sa parution en 1957 : il soulignait combien les conduites du colonisateur et du colonisé créent une relation fondamentale qui les conditionne l’un et l’autre.
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Comme le « Discours sur le colonialisme » d’Aimé Césaire, ce livre est une arme de destruction massive contre le colonialisme. Frantz Fanon y décrypte les dispositifs de domination qui lui sont spécifiques mais surtout y mène une réflexion sur les stratégies de lutte anticoloniale. Quand on a lu ce livre, on n’est plus le même !
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La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc garde toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a comblé le monde, reste un problème d’avenir. Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l’homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser par beaucoup d’intellectuels du Tiers Monde.
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Comme naguère Jean-Jacques Rousseau dénonçait le scandale d’une société fondée sur l’inégalité, avec la même clarté, et un bonheur d’écriture que seule peut inspirer la passion du juste, Aimé Césaire prend ses distance par rapport au monde occidental et le juge. Ce discours est un acte d’accusation et de libération. Sont assignés quelques ténors de la civilisation blanche et de son idéologie mystifiante, l’Humanisme formel et froid. En pleine lumière sont exposées d’horribles réalités : la barbarie du colonisateur et le malheur du colonisé, le fait même de la colonisation qui n’est qu’une machine exploiteuse d’hommes et déshumanisante, une machine à détruire des civilisations qui étaient belles, dignes et fraternelles. C’est la première fois qu’avec cette force est proclamée, face à l’Occident, la valeur des cultures nègres. Mais la violence de la pureté du cri sont à la mesure d’une grande exigence, ce texte chaud, à chaque instant, témoigne du souci des hommes, d’une authentique universalité humaine. Il s’inscrit dans la lignée de ces textes majeurs qui ne cessent de réveiller en chacun de nous la générosité de la lucidité révolutionnaires. Le Discours sur le colonialisme est suivi du Discours sur la Négritude, qu’Aimé Césaire a prononcé à l’Université Internationale de Floride (Miami), en 1987.
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Au moment où, pour la première fois en France, s’ouvre un large débat public sur les traces contemporaines de l’esclavage et du colonialisme, la portée historique et politique des écrits d’Aimé Césaire prend un relief tout particulier. Dans ces entretiens accordés à Françoise Vergès, le » père de la négritude » relate avec une très grande liberté de ton les principaux moments de son combat pour l’égalité des peuples à l’ère post-coloniale. Témoin capital de cette période de mutations, Aimé Césaire évoque son siècle, celui de la fin des empires coloniaux, en posant les questions fondamentales de l’égalité, de l’écriture de l’histoire des anonymes et des disparus du monde non européen. C’est la voix d’un homme immense qu’il nous est donné d’entendre, dans sa force et sa modestie.
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Un livre qui se lit d’une traite comme un polar. James Baldwin y analyse l’oppression raciale de type américaine et les formes de résistance qui lui ont été opposées. Un livre à lire absolument !
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» La violence de l’opprimé n’est que le reflet de celle de l’oppresseur. (…) Il n’existe pas plusieurs visages d’opprimés. King, Baldwin et Malcolm X jalonnent le même et implacable itinéraire de la révolte, dont il est rare que le ressort, une fois lâché, ne se détendra pas jusqu’au bout « , écrivait Albert Memmi en 1965, dans la présentation de la première édition de ce livre, public aux Éditions François Maspero. » Il n’y a pas une bonne violence, la nôtre, et une mauvaise, celle des autres » écrit dans la présente édition l’auteur du Portrait de décolonisé. Car, plus de quarante ans après, la question de l’oppression et de la violence qu’elle suscite est toujours présente, dans le tiers monde comme dans les cités ghettos des métropoles du Nord. D’où l’intérêt de lire (ou relire) aujourd’hui ces entretiens, diffusés en 196li par une chaîne de télévision américaine, avec trois des figures marquantes des mouvements noirs américains des années 1960 : l’écrivain James Baldwin (1924-1987). » déchiré, intelligent et passionné, qui comprend tout et pardonne beaucoup » ; le » ministre » Malcolm X (né en 1925 et assassiné le 21 février 1965), leader des Musulmans noirs qui » ne comprend plus et ne veut plus comprendre personne » ; et le pasteur Martin Luther King (né en 1929 et assassiné le 4 avril 1968), adepte de la non-violence et de l’amour de l’adversaire. Un document irremplaçable pour comprendre les ressorts de la révolte et penser les moyens d’en finir avec l’oppression.
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