Indigènes de la République

Lu aujourd’hui un court article de Pierre Haski – Rue 89 (2/06/2010) – qui commente, sans la moindre analyse critique, une photographie de couple israélien posant pour sa photo de mariage devant la mer. En arrière-fond, on voit un bâteau. Rien que de très banal, évidemment, sauf qu’il s’agit – sans doute à l’insu même des sujets photographiés – de « la Flotille de la Liberté » où ont été massacrés (ou plutôt « arraisonnés » en novlangue haskienne) des civils internationaux désarmés.

Désireux d’intervenir dans les grands débats de société mais également de promouvoir la pensée décoloniale, le PIR organisera désormais 2 fois par mois un dîner-débat dans la ville de St Denis, où seront conviés des personnalités, intellectuels, militants associatifs ou politiques.

Le Parti des Indigènes de la République de Marseille tient à exprimer sa colère face à l’attaque meurtrière de civils faisant partie d’une mission humanitaire pour la Palestine. Cette sanglante agression de civils désarmés, dans les eaux internationales, perpétrés par des militaires israéliens agissant sur ordres directs de leur gouvernement, ne peut rester impunie.

Le 31 mai 2010 à Nice s’est tenu le sommet Françafrique qui réunit les principaux dirigeants africains ainsi que le Président Français, une réunion de responsables entre ceux qui imposent la dictature et celui qui reproduit le néocolonialisme, entre autre Nicolas Sarkozy, car bien que les pays Africains sont indépendants, cela reste au niveau administratif car la France détient toujours d’énormes parts en Afrique et collabore avec tous les dictateurs de Françafrique ( Du Maghreb au Cameroun en allant jusqu’au Comores, la dictature est la même).

En 1954, à l’issue de la victoire ouest-allemande lors de la finale de la Coupe du monde de football contre la légendaire équipe de Hongrie de F.Puskas, on a parlé pour qualifier cette épopée de « miracle de Berne ». Hier, le 31/05/2010, lors du match entre la Tunisie et la France, on a failli assister à un nouveau miracle, celui de Radés.

Dans son rapport annuel, l’organisation Amnesty International accuse les policiers d’être à l’origine du décès d’un retraité algérien de 69 ans en juin 2009.