Cléopâtre, née vers 69 avant notre ère, appartenait à la dynastie macédonienne des Lagides, issue du général Ptolémée, devenu, lors du partage de l’empire d’Alexandre le Grand, roi de l’Egypte qui a vu s’épanouir la civilisation hellénistique sur les bords du Nil. La reine, au pouvoir en Egypte de 51 à 30, était donc jusque-là considérée comme ayant des origines européennes.
Selon la BBC, des analyses ont prouvé que des restes humains retrouvés dans une tombe en Turquie étaient ceux d’une sœur de Cléopâtre, la princesse Arsinoé IV, assassinée sur les ordres de la reine d’Egypte. Une étude de son crâne a montré qu’Arsinoé possédait des caractéristiques africaines, ce qui tendrait à démontrer que Cléopâtre avait également des origines africaines. « Le fait qu’Arsinoé avait une mère africaine est réellement sensationnel et jette une nouvelle lumière sur la famille de Cléopâtre », s’est félicité Hilke Thuer, de l’Académie des sciences autrichienne, qui a conduit l’équipe de chercheurs.