En visite au Caire, où il a rencontré dimanche le président égyptien Hosni Moubarak, Mahmoud Abbas a appelé le Hamas à conclure une nouvelle trêve « pour arrêter le bain de sang ».
Le président fantoche Mahmoud Abbas a déclaré que « le Hamas aurait pu éviter l’offensive israélienne dans la bande de Gaza en mettant fin aux tirs de roquettes contre l’Etat juif. »
Il n’exclut pas de lancer, avec le soutien d’Israël, une offensive militaire pour « libérer » GAZA des Palestiniens.
Le Roi Abdallah, parrain de la famille SAOUD d’Arabie, a également dénoncé en des termes peu diplomatiques, les mouvements « islamistes » HAMAS et HEZBOLLAH qui, par leurs provocations terroristes, ont à chaque fois contraint « le jeune et pacifiste » Etat d’Israël à commettre des crimes de guerre pour se défendre.
C’est en tant qu’« usurpateur des lieux saints » et « digne gardien des lieux sataniques » que le parrain SAOUD conseille à « ses frères Palestiniens » de renoncer définitivement à la violence et d’avoir le courage de sacrifier la ville sainte de JERUSALEM, désormais « capitale éternelle d’Israël », en échange de quoi ce dernier mettrait fin au blocus de GAZA et aux « frappes chirurgicales ».
Faut-il rappeler qu’il est le seul dirigeant arabe « modéré » à pouvoir s’ériger en soutien inconditionnel de la politique israélo américaine tout en propageant à coups de pétrodollars l’idéologie wahhabite raciste et antisémite.
L’ONU, par la voix du président en exercice du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur de Croatie Neven Jurica, « exprime sa profonde inquiétude » quant à la situation humanitaire en Israël, « face à l’escalade de la situation à Gaza » et « appelle à l’arrêt immédiat de toutes les violences ».
Les observateurs regrettent que « La déclaration du Conseil de sécurité, sur laquelle les 15 membres se sont mis d’accord après quatre heures de discussions à huis clos, ne comporte aucune mesure contraignante » pour les Palestiniens.
Les dirigeants de l’union européenne, lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement, ont décidé, en passant outre le vote du parlement, d’élargir l’union à Israël, de manière à pouvoir apporter à ce dernier, en tant qu’Etat membre de l’union, toute l’aide nécessaire même militaire, pour garantir sa pérennité et son existence menacées par le « belliqueux » peuple palestinien.
En France, la classe politique et médiatique est unanime pour s’inquiéter du moral des troupes israéliennes, qui sont obligées, pour faire face aux incursions des « hordes barbares et fanatiques palestiniennes », de raser les habitations de Gaza, massacrant enfants, femmes et personnes âgées.
Rama Yade, employée comme « technicienne de surface » par le couple KOUCHNER-OCKRENT, et sacrifiant son temps libre à tenter de « civiliser » les femmes afghanes, s’est défait de son tablier, le temps de s’exprimer au nom de son Maître, empêché en cette période de fêtes, pour déclarer que « Le peuple palestinien doit comprendre qu’Israël n’est pas un paillasson, sur lequel un peuple, colonisé ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits ».
« Je ne partage pas l’indignation automatique de ceux qui excluent tout dialogue avec le HAMAS. Mais je ne peux pas dire non plus que je suis heureuse de ces contacts ».
La parti socialiste, maintenant sa position de neutralité conformément à sa tradition « humaniste », et renvoyant dos à dos le colonisé et le colonisateur, la victime et son bourreau, a fait part, par la voix de sa Première secrétaire, de « l’immense préoccupation » du PS face aux nouvelles violences en Israël et à Gaza.
Pour elle, « cette situation ne peut que conduire à l’escalade de la violence de part et d’autre, et à un nouveau désastre et de nouvelles souffrances pour les populations palestiniennes et israéliennes ».
Le PS en appelle à un cessez-le-feu immédiat et « souhaite que le conseil de sécurité de l’ONU prenne des positions fermes et contraignantes pour faire cesser les activités militaires et les tirs de roquettes, et pour ramener le calme ».
Quant à la communauté musulmane de France, dont on craignait la réaction tellement elle était sensible aux thèses islamistes, elle a fait preuve d’un sens civique exemplaire, comme en fait foi le communiqué de sa sainteté, cheikh Mohammed MOUSSAOUI, président du CFCM, que le diable ou Iblis agrée ses actions, s’exprimant au nom de l’institution :
« Le CFCM se joint à l’ensemble de la communauté internationale pour rendre hommage aux soldats israéliens accomplissant leur mission de paix et de protection des populations civiles palestiniennes..
« Le CFCM rend également hommage aux familles des aviateurs qui ont vécu ces bombardements massifs avec dignité. Le CFCM leur présente sa sincère compassion et les assure de son soutien et de sa solidarité.
Le CFCM exprime son respect à l’égard de TSAHAL pour son action en faveur de la paix dans le monde et espère que cette noble mission lui procure le respect et l’estime des nations et des peuples. »
De même le célèbre et éclairé intellectuel musulman, Abdelwahab Meddeb, qui se définit lui-même comme « musulman athée » et qui s’apprête à publier une nouvelle version du Coran, dépoussiéré de ses « versets guerriers », a déclaré, lors d’un débat télévisé avec l’intellectuel « islamiste » Tariq Ramadan :
« Dans le “Vous êtes contre nous ou pour nous” (d’Ehud OLMERT), moi, sans la moindre hésitation, avec les roquettes du HAMAS, je suis profondément pour Israël, et contre les palestiniens. Incontestablement. Et contre, surtout, ceux…
Tariq Ramadan : « Est-ce qu’il était légitime de bombarder les populations palestiniennes ? »
Abdelwahab Meddeb : « Très clairement, pour moi, c’est collatéral. »
Tariq Ramadan: « Ah…Les innocents qui sont morts à GAZA sont des victimes collatérales?»
Abdelwahab Meddeb : « C’est collatéral. »
Tariq Ramadan : « Ah ? Si c’est ce rationalisme-là… »
Abdelwahab Meddeb : « C’est collatéral parce qu’il faut… »
Tariq Ramadan : « Si c’est ce rationalisme-là, si c’est cette démocratie-là, vous me faites très peur… »
Abdelwahab Meddeb : « … parce qu’il faut faire la peau du HAMAS ! »
Tariq Ramadan : « Mais ça n’a rien à voir. »
Abdelwahab Meddeb : « Bien sûr, c’était une guerre contre le HAMAS! Il y a une guerre, là. Une guerre légitime. »
Du côté des médias, c’est Yves Calvi, connu pour son « parler vrai » et son « insolence », qui a organisé dans l’urgence une émission, autour de plusieurs spécialistes du terrorisme islamiste, pour analyser la situation sur le terrain et débattre des moyens du gouvernement israélien pour protéger sa population civile contre d’éventuels attentats islamistes.
Arlette Chabot, directrice de l’information de la chaîne publique France 2, a refusé de diffuser le reportage de son correspondant à GAZA, Charles Anderlin, comprenant des images de civils palestiniens déchiquetés par les missiles israéliens, et dont on na pas encore vérifié l’authenticité.
La chaîne se montre plus que jamais prudente dans le traitement de l’information concernant les « représailles » de la glorieuse armée israélienne, depuis qu’elle a diffusé la prétendue mort en directe d’un enfant palestinien, laquelle s’est avérée un simple « montage » confectionné par les « propagandistes » du HAMAS.
Le très sérieux quotidien du soir, Le Monde, a publié à sa Une l’éditorial de son directeur intitulé « nous sommes tous des soldats israéliens », dans lequel celui-ci regrette la persistance du peuple palestinien « à narguer la communauté internationale ».
Reste le problème des nombreux observateurs et militants droits de l’hommistes, tels que Nelson Mandela, Desmond Tutu, Alain Gresh, Denis Sieffert, Rony Brauman, Giselle Halimi…..qui ne cessent de dénoncer la politique criminelle de l’Etat d’Israël et sa pratique d’apartheid. Il a été décidé de les inscrire sur la liste noire de l’ONU, laquelle sera transmise à Bush qui dispose encore de places au camp de GUANTANAMO.
Mais le plus pathétique, c’est l’espoir de ces illuminés d’activistes pro palestiniens et autres indigènes de la république qui continuent de penser que sur les ruines de GAZA, au dessus du fleuve de sang des Palestiniens, émergera l’indestructible Etat palestinien.