La condamnation radicale de ces actes ne doit pas et ne peut pas faire l’économie de l’analyse politique et sociale de l’arrière-plan de cette tragédie. Comme elle ne doit pas faire l’économie de la critique de la gestion politicienne et médiatique de l’affaire.
Nous refusons d’accepter la censure « morale » que l’on veut nous imposer contre toute analyse structurelle du désordre social et politique, lourd de mesures répressives qui nous menace collectivement.
Nous serons là pour affirmer que la paix sociale à un prix : celui de la justice sociale, de l’égalité réelle et de la fin des guerres impérialistes et criminelles en Afghanistan, en Afrique ou en Palestine, des guerres « humanitaires » ou des sièges de populations civiles mais aussi des « simples » violences policières dont, notamment, les habitants des quartiers populaires sont victimes.
Nous nous inscrivons résolument dans la construction d’alternatives politiques et économiques, contre les discriminations, les injustices et les dénis de démocratie dominants.
Venez en débattre avec nous!
Paris, le 28 mars 2012.