Sur cette plaque, on peut lire : « Ali ZIRI, 69 ans, mort le 11 juin 2009 suite à son interpellation par la police nationale ici-même ».
Il nous est reproché d’avoir utilisé les termes « suite à son interpellation » :
– Chacun pourra constater que M. Ali ZIRI est décédé après avoir été interpellé par des policiers nationaux rattachés au commissariat d’Argenteuil.
– Chacun pourra constater que l’Institut Médico-Légal établit un lien entre la technique d’interpellation utilisée et le décès de M. Ali ZIRI.
Il nous est reproché d’avoir utilisé les termes « interpellation par la police nationale » :
– Chacun admettra qu’une interpellation ne peut être effectuée que par des membres de la police nationale, et aucunement par l’institution qu’est la police nationale. Il n’y a donc pas de mise en cause de la police nationale dans son entièreté.
Pour ces trois raisons, cette plaque n’est en rien diffamatoire et ne préjuge en rien de la décision de justice concernant les policiers impliqués.
Pour ces mêmes raisons, le collectif dénonce la dépose de cette plaque par la municipalité.
Cette même municipalité, qui nous avait permis de découvrir cette plaque en présence de Monseigneur Jacques GAILLOT et d’environ 500 personnes, qui nous avait expliqué jusqu’alors que le contenu de cette plaque n’était en rien diffamatoire, et qui au final opère une volte-face et cède aux injonctions de Claude GUEANT.
Nous avons conscience que notre cause dérange, mais nous ne céderons pas, et c’est avec détermination, sans répondre aux provocations d’où qu’elles viennent, que le collectif entend faire toute la vérité et exiger justice pour la mémoire de M. Ali ZIRI.
Nous appelons à une conférence de presse le Lundi 6 février à 14 h30 à l’endroit où se trouvait la plaque (Angle des rues Antonin-Georges-Belin et Jeanne d’Arc) et à une mobilisation le samedi 11 février dans le parc de la Mairie d’Argenteuil à 14h00.