Le tyrannique BEN ALI justifie ses décisions arguant que son pays serait sous la menace de groupes terroristes,venant de celui qui instaure la terreur depuis des dizaines d’années cela ressemble à une déclaration d’intention.Quand en 2011,on tire à balles réelles sur son peuple en ne lui laissant comme espoir que de s’immoler, c’est là le symptôme d’une douleur létale.Comme les médias déja en temps normal n’ont qu’un accès restreint et que depuis un mois,toute accréditation ne se fait que pour ceux qui sont complices,alors il ne reste que l’initiative individuelle pour faire savoir au MONDE que la TUNISIE n’est pas seulement l’annexe estivale de l’EUROPE.
Sans Internet,l’information autour de ces massacres ne serait pas diffusée et cela même malgré les tentatives répétées de museler les serveurs informatiques et les centaines d’arrestations arbitraires.On blâme souvent le caractère virtuel et futile du réseau mondial mais il faut reconnaitre que dans ces circonstances,son rôle est primordial.L’horreur même insupportable se doit d’ètre transmise pour interpeller les esprits.
Nous étions habitués à une réactivité des autorités françaises concernant toute forme d’injustice et cela parfois au détriment des règles de l’Ingérence mais au sujet de la TUNISIE,le silence n’a été rompu que pour déplorer certains faits.Aucun des intellectuels prompts à comdamner tel ou tel tyran n’a exprimé son désaccord minimal.Bien au contraire,on a pu entendre plusieurs personnalités politiques apporter leur soutien à celui qui par pudeur s’empèche d’ètre élu à l’unanimité et laisse quelques voix au fond des urnes.Un tel climat de révolte populaire inquiète ceux qui au printemps, bénéficient de l’hospitalité de ce pays qui à leurs yeux est un modéle de modernité .Il faut garder en tète certains paramètres essentiels comme les milliards investis par les grands groupes dont les présidents sont les proches du chef de l’état français et par conséquent toute critique pourrait déstabiliser l’équilibre et la quiétude économique.
Espèrons que ces CRIS n’iront pas se heurter au mur du consensus international et qu’on remettra en cause la pérennité de cette main de fer qui depuis 24 ans étouffe un peuple si digne et qui mérite de pouvoir tourner la page de ce livre qui compte bien trop de chapitres sanglants.
PIR Marseille