Le 18 mai prochain, la cour d’appel rendra publique sa décision au sujet des deux policiers mis en examen dans cette affaire. Inculpés au départ pour mise en danger délibérée, la justice ne retient plus aujourd’hui que la non-assistance à personne en danger pour les deux seuls policiers mis en cause.
Après dix ans de batailles judiciaires et une relaxe confirmée une première fois en appel, quelque soit le verdict il ne sera jamais pleinement satisfaisant. Dans de trop nombreux cas les policiers mis en cause bénéficient d’une impunité judiciaire et sont traités comme des citoyens au-dessus des lois (Amnesty International, avril 2009).
Insultes, contrôles d’identité abusifs, brimades, mutilations, autant de pratiques qui constituent une violence quotidienne. Ali Ziri, Abou Bakari Tandia, Mohammed Boukrourou, Lamine Dieng… Nous ne parlons pas ici d’accidents ou de bavures, mais d’une violence d’Etat dont la justice se fait complice. Faut-il s’étonner des révoltes dans les quartiers populaires ?
Le 18 mai nous ne nous tairons pas ! Ces combats ne s’arrêtent pas aux portes des Palais de justice. Dans la rue, la lutte se construit et la solidarité s’organise.
Des familles et des collectifs se retrouveront
devant la cité judiciaire de Rennes à 14H30.
À Lyon, à Lille, au Havre, à Toulouse et à Montpellier,
rassemblements à 19H
devant les tribunaux de grande instance.
En île-de France, rassemblement à 19H devant
le tribunal de Bobigny, lieu de tous les non-lieux.
Rassemblons-nous devant tous les tribunaux de France
à partir de 19h pour montrer que nous n’oublions pas !
Pour se coordonner sur les actions locales, contactez-nous :zyedbouna18mai@gmail.com
Source : http://zyed-bouna-18-mai.com/