Intervention du PIR au rassemblement de célébration de la libération de Georges Ibrahim Abdallah et pour la continuation de son combat pour une Palestine Libre, le 26 juillet 2025 à Paris.
Pour toujours et à jamais, Georges Ibrahim Abdallah est de nos luttes, nous sommes de son combat. Pas un jour, il n’a failli à son devoir révolutionnaire. Pas un jour, il n’a cessé d’alimenter depuis les geôles françaises cette extraordinaire flamme de vie face à la contre-révolution coloniale. Pas un jour, il n’a cessé d’incarner par sa ténacité et sa détermination une dignité que de nombreux autres détenus politiques non-blancs en Occident, à l’instar de Mumia Abu-Jamal, partagent. Georges Ibrahim Abdallah est notre fierté, notre frère de lutte. Il incarne notre aspiration à une vie libre, débarrassée de l’oppression coloniale.
Nous saluons son courage et son obligation et nous sommes comme lui déterminés à poursuivre son combat pour la libération de la Palestine et de tous les peuples qui luttent contre le colonialisme et l’impérialisme. Georges a dit : « Je ne regrette rien, je n’accepte aucun compromis, je continuerai à résister ». Comme lui, nous ne regrettons rien, nous n’acceptons aucun compromis et nous continuerons à résister.
Un mot sur Georges et ce qu’il a dit après sa sortie de prison, arrivé sur son sol natal, à Beyrouth. Soutien à la résistance, sous toutes ses formes, au Liban, en Palestine, au Yemen, en Irak, en Syrie, et partout ! Il a adressé un message au peuple égyptien. Aujourd’hui, c’est le 69e anniversaire du jour où Gamal Abdel Nasser, dans un discours enflammé devant une foule en liesse, réunie pour célébrer le quatrième anniversaire de la révolution des officiers libres, frappait un grand coup contre l’ordre impérial.
Ce fut l’annonce de la nationalisation du canal de Suez. Il a arraché des mains de l’impérialisme franco-britannique un symbole et un levier de domination économique et politique sur toute la région. Face à ce défi, la réponse impériale ne se faisait pas attendre. La France, le Royaume-Uni et Israël déclenchaient une attaque militaire coordonnée connue sous le nom d’agression tripartite.
Mais ce que les bombes et les tanks ne purent briser, c’est la volonté d’un peuple, la volonté révolutionnaire des peuples arabes en Égypte et ailleurs. Malgré la supériorité militaire de l’ennemi, l’Égypte sut transformer cette confrontation en victoire politique majeure. Et c’est à l’âge de ces victoires que Georges Ibrahim Abdallah veut que l’Egypte revienne, dans le giron révolutionnaire et participe à la libération du peuple palestinien et des peuples de la région.
Gloire à Georges Ibrahim Abdallah, gloire à la résistance, gloire au peuple palestinien !
Vive la lutte des peuples contre le colonialisme, l’impérialisme et le racisme !
PIR
