1/ Pour lutter contre le racisme, les socialistes proposent de retirer le nom « race » de la législation française. A votre avis, ils auraient mieux fait de :
A. se taire.
B. c’est une véritable idée de génie ! Comment se fait-il qu’en quatre siècles personne n’y ait pensé plus tôt ?
C. abolir le mot « dette » pour relancer l’économie et s’occuper ainsi très sérieusement des vrais problèmes.
D. abolir le mot « pauvreté », ainsi si malgré cette réforme il reste des pauvres, on aura enfin la preuve que s’ils sont pauvres c’est uniquement parce qu’au fond ils le souhaitent.
E. ajouter à la constitution française le mot « placebo », un médicament miraculeux qui soigne du cancer, du sida, facilite la repousse des cheveux et rend les dents blanches, remédiant ainsi aux maux de plusieurs millions de Français et même, disons le fièrement, de l’humanité toute entière ce qui rendra à la France sa vraie place dans le monde
2/ Pour vraiment lutter contre le racisme, les socialistes auraient dû :
A. mettre sur orbite Emmanuel Valls. Même si là-haut il n’y a ni whites ni blancos, l’absence de Noirs pourra toujours le réconforter.
B. faire un débat national autour de la question « si Ségolène Royale s’appelée Fatima, aurait-elle été la candidate socialiste aux élections de 2007 ? Et si non pourquoi ? »
C. compléter cette réforme avec l’instauration d’une journée « couscous et bricks à l’oeuf ». C’est vrai quoi, si ça fonctionne avec Morano pourquoi pas avec d’autres ?
D. abandonner la politique et se mettre au jardinage.
E. ressusciter George Frêche.
3/ Le fait que la seule idée qu’ont eue les socialistes pour lutter contre le racisme soit de d’abolir le mot « race » vous fait penser :
A. que ce sont des buses.
B. que ce sont vraiment des grosses buses.
C. que les sénateurs socialistes continuent de mettre leurs dents sous l’oreiller pour que la petite souris leur laisse une petite pièce.
D. qu’au fond, ils en ont rien à faire du racisme et que c’est là une nouvelle marque de leur mépris envers ceux qui le subissent au quotidien.
E. que mener la bataille contre le racisme sur les mots est bien confortable car cela évite de se poser des questions sur soi-même du genre « si 80% des emplois dans les grandes villes sont frappés de discrimination raciale et que je suis blanc, comment je me positionne vis-à-vis de ce privilège ? » ou encore « quelle est l’étendue des privilèges que me confère le racisme ? et comment je me positionne vis-à-vis d’eux ? »
Atman Zerkaoui, membre du PIR