Ces lieux d’oppressions et de résistances, si nous n’en parlons pas personne ne le fera à notre place.
Ces luttes si nous ne les connaissons pas, nous ne pouvons pas nous en armer.
Cette histoire est essentiellement orale, retraçons la, certains lieux en sont les témoins, identifions les.
Il faut que chaque indigène sache que les répressions, les peurs, les compromis, les soumissions, les défaites, n’ont jamais empêché les résistances passives ou non, les audaces, les refus, les luttes, les victoires individuelles comme collectives, à la maison, à l’école, au travail, dans la rue, dans le quartier, dans la ville.
Il faut que chaque indigène soit fier de cette histoire, la transmette à ses enfants, en parle sans hésitations, en contrepoint d’une école, de médias, d’un état qui affirment à nos enfants, à nos voisins, que nous sommes sans histoire, sans culture, sans lutte, sans humanité, sans devenir.
Chaque militant même les plus isolés, chaque sympathisant, chaque indigène doit identifier, dans son quartier ou dans sa ville, ces lieux de notre histoire, petite comme grande, ou le demander aux parents, aux amis, aux voisins ; aller sur ces lieux ; les filmer (via les portables ou tout autre moyen à leur convenance) ; commenter ou faire commenter par les personnes concernées (en voix off ou en visu selon leur accord) ce qui s’y est passé; et enfin nous les envoyer.
Nous ne demandons pas de grandes fresques, de grands discours, mais tout simplement 2 ou 3 minutes de ce que nous sommes, de la réalité d’hier et d’aujourd’hui de nos vies, de nos quartiers.
Nous en ferons des clips qui seront des temps forts de la journée du 8 mai.
Des ruisseaux de nos mémoires naissent les fleuves de nos histoires
Des ruisseaux de nos luttes naissent les fleuves de nos combats
Le 8 mai nous partagerons ces moments de nos histoires, de nos combats.
Pour nous transmettre vos vidéos, suivez ce mode d’emploi. Vous avez jusqu’au 4 mai !