Ce nouvel épisode de la Françafrique montre de façon claire que la France continue à présider aux destinées de son ancien empire, à faire et défaire les présidents au gré de ses intérêts. Nul doute que ce énième acte post colonial s’il permet à la France de renouveler sa prise de participation sur son ex colonie mais toujours protectorat de langue et de monnaie française, hypothèque gravement les conditions de la réconciliation entre Ivoiriens qu’elle prétendait promouvoir. Pour les 600 sociétés françaises présentes en Côte-d’Ivoire, pour les groupes Total, Bolloré, SPIE, Société Générale, BNP etc. pour les entreprises françaises d’import-export du café et du cacao, il fallait vraiment que Ouattara gagne la guerre contre Laurent Gbagbo.
Le PIR
A Saint-Denis le 12 Avril 2011