Ce blocus, comme celui du Ghetto de Varsovie, affame et humilie toute la population. Non seulement le blocus n’avait pas été levé, mais à maintes reprises, Israël tuait et emprisonnait des cadres palestiniens à Gaza comme en Cisjordanie, sans condamnations, même pour la forme, de l’Europe, et encore moins des Etats-Unis.
Il y a une semaine, après la fin de la trêve, le Hamas demandait à Israël de lever le blocus afin de reconduire la trêve. La stratégie Israélienne consiste à maintenir le blocus, assassiner et emprisonner des palestiniens en considérant toute forme de protestation et de résistance comme une agression et une provocation. Bref un peuple soumis et à genoux.
Les tirs de roquettes artisanales sur Israël, dont les dégâts sont minimes, ont servi à Israël d’alibi pour mettre en branle leur stratégie à l’américaine : pour tuer une fourmi, il faut un éléphant.
Ce samedi 27 décembre 2008 qui restera un jour noir de plus dans l’histoire d’Israël, 60 avions de combat et hélicoptères ont bombardé Gaza, faisant plus de 250 morts, et un millier de blessés.
Ces crimes de guerre actuellement accomplis dans l’ambiance de surenchère électoraliste qui sévit en Israël, loin d’entraver l’exercice de droit légitime à la résistance contre l’occupant de la terre palestinienne, va renforcer, au-delà de Gaza, la volonté du peuple Palestinien de bâtir un Etat indépendant.
Les démocrates et les hommes libres à travers le monde, sont appelés à condamner ces crimes de guerre.
En ses heures où, de nouveau, la fureur bestiale de l’armée d’Israël frappe Gaza et sa population, le Comité de Solidarité Martinique-Palestine condamne ces inqualifiables exactions et réaffirme sa totale solidarité avec la lutte de libération nationale de l’ensemble du peuple palestinien.
Fort-de-France , ce 27 décembre 2008
Comité de Solidarité Martinique-Palestine