Rappelons que, depuis le 12 novembre 1975, l’ONU reconnaît les Comores comme Etat composé de 4 îles : Anjouan, Mohéli, Mayotte et la Grandes Comores. A l’encontre du droit international, la France continue cependant d’occuper Mayotte et s’apprête à en faire un département français en mars prochain. De nombreuses personnalités politiques et associatives comoriennes ont pris à cette occasion la parole pour re-situer cette départementalisation dans le cadre de la politique colonialiste française et envisager les formes de mobilisation à engager pour obliger les autorités françaises à respecter les résolutions onusiennes.
Pour sa part, Houria Bouteldja a réaffirmé la solidarité du MIR avec le peuple comorien contre les atteintes à sa souveraineté et à l’unité de son territoire national. Rappelant que le racisme dont sont victimes les populations issues de l’immigration en France était indissociable du caractère colonial de la République, elle a souligné la nécessité d’une mobilisation de tous ceux qui sont traités en France comme des indigènes contre la départementalisation de Mayotte et pour son retour sous la souveraineté comorienne conformément aux résolutions adoptées par les Nations Unies.
Pour mieux comprendre la situation, voir l’entretien que nous a accordé le militant nationaliste comorien, Youssouf Moussa, dans « L’Indigène de la république », n°13 (octobre 2008).