Salle Daniel Féry
Pour tout renseignement, contactez :
Service Jeunesse
38 bis, rue Pierre Marin
91270 Vigneux-sur-Seine
Tel. : 01 69 52 69 75
Vaulx-en-Velin,
26 avril à 15h30
L’association Clic Déclic Services Rhône-Alpes et le Collectif Lyon du Mouvement des Indigènes de la République vous invitent à une réunion débat :
« De l’indigène des colonies à l’indigène de la république : la nécessité d’un mouvement politique anticolonial autonome »
Avec Mohamed Tahar Bensaada, enseignant, chercheur à l’université de Bruxelles La symbolique politique de la date du 8 mai 1945 : de la rupture avec le régime colonial à la rupture avec la pensée coloniale et postcoloniale
Saadane, militant des luttes de l’immigration (Lyon et Banlieue) Des mouvements des jeunes immigrés au mouvement des Indigènes de la République
Houria Bouteldja, porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République
Pourquoi un mouvement politique anticolonial autonome ?
La république célèbre le 8 mai 45 comme la date de la victoire des alliés : c’est la libération, la fin du nazisme, le triomphe de la liberté. Cette date marque un moment historique pour la république mais la glorification qui en est faite est particulièrement problématique dans la mesure où elle occulte un autre visage de la république : celui des massacres de Sétif et Guelma. Le même jour, au même moment, la France est à la fois cette nation qui fête la victoire sur le nazisme et cet état colonial et criminel qui se livre au massacre répressif de milliers d’algériens. Ces algériens, nos parents, nos ancêtres, qui ont contribué au prix de leur vie à libérer la France du fascisme. on glorifie la libération, on occulte le massacre des algériens. C’est sur cette démarche sélective et fallacieuse que se construit le mythe d’une France pays des droits de l’homme, un mythe balafré qui relègue aux oubliettes sa réalité criminelle et sanglante. Cette contradiction de l’époque coloniale, ainsi que les logiques politiques qui l’accompagnent, perdure et structure la société actuelle : si l’idéologie républicaine affiche et affirme des principes d’égalité et de liberté, la réalité républicaine n’est que racisme post-colonial, discrimination, stigmatisation, paternalisme à l’égard des noires, arabes et musulman-es, à l’égard de toutes celles et ceux qui sont issus de l’immigration post-colonial. C’est contre ce statut subalterne dans lequel la république veut nous maintenir que se sont inscrites les luttes de l’immigration et c’est pour construire notre dignité qu’il nous faut construire un mouvement politique anticolonial autonome.
Espace Associatif Benoît Frachon,
3 avenue Maurice Thorez
69120 Vaulx-en-Velin
Bus C3
CONTACT :
collectiflyondumir@yahoo.fr
association clic déclic services : cds.ra@hotmail.fr
Paris,
29 avril à 19h30
Café « Le Xango »
4 rue Affre,
Paris 18, M° Barbès/La Chapelle
Pourquoi un mouvement politique anticolonial autonome ?
Avec :
Houria Bouteldja, porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République
Sonia El Barbacha, membre du MIR
Bagnolet,
30 avril à 19h30
Le collectif Île-de France du MIR et le Groupe Frantz Fanon de Bagnolet vous invitent à une Rencontre -Débat autour du dernier livre d’Odile Tobner :
Du Racisme français Quatre siècles de négrophobie , Éditions Les Arènes
Avec :
-Odile Tobner, Présidente de l’Association Survie
-M’Baïreh Lisette, membre du Mouvement des Indigènes de la République
Depuis le Code noir (1724), rares sont les intellectuels ou les dirigeants français qui ont remis en question le socle raciste sur lequel repose notre regard sur les « noirs », africains ou antillais.
Les saillies négrophobes récentes d’Hélène Carrère d’Encaussse, Alain Finkielkraut ou Nicolas Sarkozy ne sont pas des « dérapages » malheureux, mais la continuité désolante de préjugés nourris depuis quatre siècles.
Qui, en France, sait que Saint-Simon, Bossuet, Montesquieu ou Voltaire ont commis, sur ces questions, des pages monstrueuses ? Que Renan, Jules Ferry, Teilhard de Chardin, Albert Schweitzer ou encore le général De Gaulle leur ont emboîté le pas ?
Le pays des Lumières et des droits de l’homme n’aime pas se voir en ce miroir-là. Odile Tobner révèle pourtant que la négrophobie fait partie de notre héritage.
Il est temps de décoloniser les esprits. Enfin.
Salle des Conférences
Place Salvador Allende, Bagnolet M°Galliéni
Paris,
2 mai à 19h
Le MIR, la GUPS et Génération Palestine Vous invitent à une réunion publique sur le thème :
Mai 1948/mai 2008 : 60 ans de la Naqba palestinienne, 60 ans de résistance
Avec :
-Sbeih Sbeih : Président de la GUPS Paris
-Omar Somi : Délégué Général Génération Palestine
-Youssef Boussoumah, MIR et CCIPPP (Campagne Civile Internationale Pour la Protection du Peuple Palestinien)
À la Maison Verte, 127, rue marcadet, métro Lamarck-Caulaincourt ou Jules Joffrin
Blanc-Mesnil,
3 mai à 17h
L’Association
vous propose une rencontre avec
le Mouvement des Indigènes de la République (MIR)
Le MIR organise une Marche le 8 mai prochain contre ce qu’il appelle « une république raciste et coloniale ».
Nous avons souhaité inviter quelques-uns de ses membres pour comprendre le sens de cette manifestation et échanger avec eux sur la naissance du mouvement et ses objectifs.
salle Claude Terrasse
à l’angle de la rue Claude Terrasse et de l’avenue de la République proche de la sécurité sociale, de la poste.
rue Claude Terrasse 93150
Le Blanc Mesnil
Renseignement au 01 45 91 97 00