M. Rachedi a été agressé, le 25 juillet dernier, en raison de son appartenance musulmane. Selon les révélations de la presse, le mis en examen avait chez lui une véritable bibliothèque nazie, et reprochait à son beau-père d’être juif. Toujours selon la presse, il avait également des antécédents judiciaires, étant connu des services de police pour des actes de violence. Par ailleurs, le deuxième agresseur de M. Rachedi, complice du premier, n’a pas encore été retrouvé. Le mis en examen,placé sous contrôle judiciaire mais dont les mouvements ne sont pas véritablement surveillés, pourra désormais, s’il est le véritable agresseur, se concerter avec son associé.
Eu égard à toutes ces circonstances, le MIR s’étonne de cette remise en liberté précipitée, et se demande si le traitement judiciaire aurait été le même si les rôles avaient été inversés.
En effet, qu’en aurait-il été si la victime avait été souchienne et l’agresseur indigène ?
À Paris, le 8 septembre 2008
MIR