Communiqué

Racisme anti-blanc : le parquet demande la condamnation d’une militante anti-raciste

L’affaire qui oppose l’Agrif (Association générale pour le respect de l’identité française et chrétienne) à la militante antiraciste Houria Bouteldja prend une tournure dangereusement politique depuis le procès en appel pour racisme anti-blanc qui s’est tenu le lundi 15 octobre 2012 à la cour d’appel de Toulouse. En effet, tant que seule l’association d’extrême droite portait l’accusation de racisme anti-blanc contre Houria Bouteldja, l’affaire pouvait paraître au mieux ridicule, au pire de bonne guerre étant donné l’identité politique des plaignants.

Aujourd’hui, c’est le parquet de Toulouse, dont il faut rappeler qu’il est sous l’autorité de la Garde des sceaux, Madame Taubira, qui donne crédit à l’accusation de l’Agrif, et qui pire, demande la condamnation d’Houria Bouteldja. C’est une première !

Cette volte-face du ministère public, qui avait demandé la relaxe en première instance faute de preuves, se fait dans un climat politique tendu dans lequel, certains hommes politiques d’envergure nationale, comme Jean-François Copé, n’hésitent pas à manipuler ce concept fallacieux de racisme anti-blanc s’alliant ainsi au Front national qui revendique la paternité de cette notion.

Nous venons, d’autre part, d’apprendre la mise en examen de deux autres militants antiracistes issus de l’immigration, Said Bouamama et le rappeur Saidou, pour le même motif.
Une réunion publique aura lieu dimanche 21 octobre au Lieu-Dit, 6 rue sorbier à 16h pour expliquer les enjeux de cette offensive idéologique et de ses implications juridiques en présence de maître Henri Braun, avocat d’Houria Bouteldja, Said Bouamama et Saidou.

Cette séance sera suivie d’une présentation du livre ‘Nous sommes les indigènes de la République »(éditions Amsterdam) en présence des auteurs, Sadri Khiari et Houria Bouteldja.

PIR
Le 18 octobre 2012

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