Ruses de l'histoire

L’équipe algérienne pulvérise la politique d’intégration

Il y a des victoires qui assomment plus que l’adversaire et qui raisonnent plus loin que l’endroit où elles ont lieu. Dans les minutes qui suivirent la victoire, qui a permis à l’équipe algérienne de se qualifier à la coupe du monde de football, deux choses se sont déroulées :

1. Sur i-Télé, Eric Besson, qui est alors près du stade de France, se faisait interviewer pour parler des espoirs de qualification de l’équipe de France. Puis le journaliste, en studio, pose la question « qu’est ce que vous inspire la qualification de l’Algérie ? » (Ou quelque chose comme ça, je ne suis plus sûr des mots exacts). Peine perdue ! Eric est déjà loin. Il a fallu moins de trois seconde à Monsieur le ministre pour disparaitre loin du champ de vision de la caméra. Hasard ? Je ne saurais vous le dire. Mais avouer que ça prête à sourire.

2. Quelques minutes plus tard, sur la chaine algérienne canal Algérie, un journaliste sportif fait ce commentaire. Il a dit que grâce au parcours et à la qualification de l’équipe algérienne, la jeunesse a d’autres modèles que les joueurs européens : des joueurs arabes.

Pourquoi ne vous parlez que de ces deux faits ? Pour le premier, parce que c’est simplement plaisant, et pour tout dire, franchement rigolo. Pensez, à chaque fois que je verrai la tête de Besson, que c’est le type qui s’est barré pour pas parler de la qualification de l’Algérie alors qu’il est pas certain du sort de l’équipe de France. Ha ha ha ! Je me marre.

Pour la deuxième. C’est non seulement parce que c’est la meilleure analyse que l’on puisse faire de cette victoire, mais aussi car c’est le meilleur pied de nez à ceux qui nous bourre le crane avec la haine de soi et la honte de nos parents et de nos origines. Bref l’équipe de foot algérienne a réduis en bouille tout un pan de la politique d’assimilation française.

Il n’y a qu’un mot : bsahtek !

Atman Zerkaoui

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