Communiqué

Ferguson où la persistance de la question raciale sous l’ère « post raciale » d’un président noir

A Ferguson (Missouri) aux Etats-Unis, ville peuplée à 70 % de Noirs, le meurtre de sang froid de Michael Brown, un jeune Afro-Américain de 18 ans par un policier, est à l’origine d’une vague de protestations populaires à laquelle le régime raciste étasunien répond comme d’habitude par encore plus de violence. Une tentative de pacification de niveau quasi militaire est à l’œuvre: envoi de la garde nationale, attirail anti émeutes sophistiqué, usage massif de gaz.

Les images de répression brutale des populations des ghettos nous disent qu’il faut bien plus que l’élection d’un président noir pour bouleverser le racisme structurel profondément enraciné dans les soubassements du système impérialiste.

Ces images ne peuvent nous laisser indifférents car elles font immédiatement écho à une situation que nous connaissons bien en France où les violences voire les meurtres policiers couverts par l’État français post colonial sont un des éléments de base de la condition « indigène » depuis plus de 40 ans. Ces images ne laissent pas indifférents non plus nos frères palestiniens qui depuis Gaza, via les réseaux sociaux adressent conseils et encouragements aux frères d’outre atlantique. Il y a quelques jours, c’est aux manifestants parisiens en but à la répression des manifestations pro-palestiniennes interdites que nos frères de Palestine adressaient ces mêmes saluts et encouragements.

Cette grande chaîne de solidarité qui cours de Gaza à Ferguson en passant par Paris a de quoi nous réjouir. Elle témoigne du fait qu’au travers des frontières, nous parlons bien tous la même langue de liberté et de justice. Toute notre fraternité militante va à nos frères de Palestine et des Etats-Unis.

Pas de justice, pas de paix !

 

Le PIR

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