Contre l’offensive raciste, savoir choisir son camp

C’est une nouvelle étape dans la radicalisation de l’ordre racial-libéral qui a été franchie. L’offensive raciste contre les mouvements autonomes de l’immigration postcoloniale et la progression de l’antiracisme politique au sein du mouvement social, avec les attaques de l’extrême droite et de la gauche identitaire islamophobe sur Farida Amrani et Danièle Obono, se répercute désormais à l’intérieur de la France Insoumise et aiguise la contradiction en son sein.

Le PIR dénonce l’injonction nationaliste à l’allégeance au drapeau et à la condamnation de soi qui a été faite à Danièle Obono. A travers les attaques contre le PIR dont elle se voit sommée de se désolidariser, il a été demandé à Danièle Obono de renier la puissance dont elle participe et qui porte en germe la possibilité d’un front anticolonialiste large contre l’état d’exception permanent de Macron et la radicalisation de l’ordre autoritaire impérialiste qu’il porte.

En ces temps, il s’agit de savoir choisir son camp. C’est au nom d’une prétendue lutte contre l’antisémitisme – qui ne fait que l’attiser – que le CRIF et la LICRA réclament la criminalisation de l’antisionisme et la répression du mouvement de solidarité avec la Palestine. C’est également sous ce prétexte que le pouvoir mène son offensive contre l’immigration postcoloniale et les quartiers populaires, et l’ensemble des forces de résistance à sa politique.

Ce camp a sommé Jean-Luc Mélenchon de « clarifier » sa position. Ce qu’il a fait. Cette concession aux forces néoconservatrices est une capitulation de plus sur le sentier de la fascisation.

Honneur à ceux qui savent choisir le camp des opprimés.

Contre l’offensive raciste, l’union fait la force !

 

PIR

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