Archives de catégorie : Sadri Khiari


SADRI KHAIRIMembre fondateur du Parti des Indigènes de la République, SADRI KHIARI est l’auteur de Tunisie. Coercition, co
nsentement, résistance. Le délitement de la cité (Karthala, 2003), Pour une politique de la racaille (Textuel, 2006), de La Contre-révolution coloniale en France. de De Gaulle à Sarkozy (La fabrique, 2009) et de Sainte Caroline contre Tariq Ramadan (La Revanche, 2011) (en téléchargement gratuit ICI), et Malcom X, stratège de la dignité noire (Amsterdam, 2013))

Dans le contexte de nouvelles mobilisations populaires en Tunisie 10 ans après la Révolution, nous publions, avec l’autorisation de l’auteur, ce texte de notre frère Sadri Khiari publié originellement sur Nawaat le 25 mai 2017. La lumière nous vient et … Continuer la lecture

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Selon toi, quels sont les principaux apports du MIR puis du PIR ? Je pourrais d’abord remarquer que pour une organisation issue de l’immigration, qui a la prétention de jouer un rôle politique à l’échelle nationale, il est déjà très important … Continuer la lecture

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Le texte qui suit est un extrait, légèrement redécoupé, du livre de Sadri Khiari : « La contre-révolution coloniale, de De Gaulle à Sarkozy », La Fabrique, 2009.

Tout est là. Être français et musulman, du point de vue de l’ « identité nationale » républicaine, est un oxymoron. Il n’est pas possible d’être l’un et l’autre à la fois. Tant, du moins, que la conception même de la nation, telle qu’elle s’est construite dans la République, n’est pas radicalement recomposée, tant que l’« identité nationale » articule privilège « gaulois » et privilège blanc-européen-chrétien. L’offensive contre les musulmans – et contre l’Islam, de manière générale constitue ainsi l’un des volets de la défense de ce double privilège face au spectre indigène. C’est un axe autour duquel s’est construit le consensus blanc.

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Caroline Fourest ignore à peu près tout du colonialisme. Cela n’a rien de répréhensible en soi mais représente un foutu problème quand on se mêle de dénoncer sur le ton de l’évidence les avis contraires au sien. Ce qui met Fourest dans tous ses états, c’est deux choses : lorsqu’on souligne la persistance des rapports coloniaux à l’époque actuelle et lorsqu’on dénonce la dimension coloniale de l’« influence » culturelle européenne.

Pour elle, la colonisation, c’est l’occupation d’un territoire, occupation de peuplement, militaire ou administrative. Ce qui lui permet d’affirmer, par exemple, que « la République est loin d’avoir inventé le principe de l’expansion coloniale. L’un des plus grands impérialistes de l’époque récente reste l’Empire ottoman ». Cette définition de la colonisation se distingue à peine des acceptions vulgaires qui confondent, un peu comme la nuit où tous les chats sont gris, les multiples formes historiques d’expansion territoriale armée, voire les simples mouvements de populations. La notion de colonisation recouvrirait ainsi un sens générique, naturaliste, qui permet à la fois de parler de colonies d’oiseaux sur une île de l’archipel de Mingan dans le golfe du Saint-Laurent, de la colonisation des continents asiatiques et européens par l’Homo sapiens au détriment de l’homme du Néandertal, des empires coloniaux de l’Antiquité, des empires chinois, musulman ou russe, des colonialismes espagnol, hollandais, britannique ou français et même de colonisation de l’Europe par les hordes immigrées du Tiers monde. En s’appuyant sur une telle définition, on ne peut évidemment saisir les mouvements historiques de l’humanité. On en arrive également à déduire qu’une fois le territoire colonisé parfaitement pacifié, la colonisation réellement ou en apparence irréversible, ou alors l’occupant renvoyé sur ses territoires d’origine, il deviendrait anachronique de parler encore de colonisation.

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Pour peu qu’on l’appréhende dans sa globalité, en appréciant ses paradoxes, les rythmes inégaux du développement des différents secteurs où elle se constitue, ses différents terrains d’actions, les modalités variées à travers lesquelles elle s’incarne, la Puissance indigène est là, elle s’affirme, elle prolifère, elle inquiète. Elle inquiète dans la mesure où elle existe et dans la mesure où elle pourrait exister. Notre puissance sociale croissante est déjà une puissance politique. Notre réalité démographique est déjà une réalité politique. Nous avons dépassé le « seuil de tolérance »! Nous sommes de plus en plus présents, partout présents et pas seulement dans les usines et les quartiers les plus infâmes; nous menons des luttes; nous changeons la France; notre puissance politique, réelle et potentielle, mérite donc d’être détruite. En ce sens, la contre-révolution coloniale est aussi préventive.

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El primer paso de la emancipación es saber quiénes somos, lograr autodefinirnos. Hasta ahora son los otros quienes nos han definido y nosotros hemos retomado categorías elaboradas de manera externa a nosotros para hablar de nosotros mismos: trabajadores inmigrantes, franceses provenientes de la inmigración, beurs1, jóvenes de los suburbios, representantes de la “diversidad”, negros, árabes, bereberes, magrebíes, musulmanes, etc. Categorías todas que nos fragmentan y, sobre todo, expresan nuestra exterioridad en relación a la sociedad francesa en la que vivimos. Pero, de hecho, nos es imposible autodefinirnos fuera de ellas por la simple razón de que, por estigmatizantes que sean, contienen una parte de verdad.

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Este texto recoge la intervención de Sadri Khiari en el coloquio «Pensar la emancipación» celebrado en Lausanne, del 25 al 27 de octubre 2012

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El integracionismo es simplemente la ilusión republicana. Dicho de otra manera, la ilusión de que los negros, los árabes, los musulmanes y, más allá, el conjunto de las poblaciones no-blancas-europeas-cristianas, tienen cabida en Francia sin que haya un cambio radical de la sociedad y del Estado. En suma, que el racismo es una disfunción de la República y no su manera normal de funcionar. No desarrollaré el tema, solo daré algunos ejemplos.

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Mucho más que a la generación anterior, a las generaciones blancas que nacieron después de los años ochenta les han afectado los efectos de la restructuración liberal y la ofensiva que a diestra y siniestra se ha lanzado contra los barrios populares. Sus trayectorias históricas y sus trayectos de vida determinan otros tropismos distintos a los de sus antecesores. Arraigados en una misma condición social, un mismo sentimiento de relegación, un mismo control institucional, específicamente policiaco, una misma exterioridad en relación con el campo político y los mecanismos de decisión, una conciencia común y solidaridades poderosas se construyen entre jóvenes blancos —o aquellos a los que la precariedad económica mantiene de modo duradero en un intersticio social— e indígenas.

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Nous mettons en ligne ci-dessous un entretien donné par Sadri Khiari, co-fondateur du PIR, à Béatrice Hibou et publié dans la revue « Politique Africaine », Mars 2011, N° 121, éditions Karthala.

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