La République (pseudo) féministe

Affaire DSK: Porsche, féminin de porc.

« si c’est un coup monté, évidemment ce serait criticable en tant que coup monté. Mais ça ne changerait rien au fait que c’est la 10e ou la 20e des agressions de ce genre. Même celle-ci se révèlée après coup, on en sait rien pour le moment, ne pas s’être passée exactement comme on vous le raconte, ce qui est sûr c’est qu’il y en eu 20 avant »
Dominique Strauss Kahn, en juillet 2004, a propos des accusations sur les jeunes indigènes de banlieues lors de l’affaire du RER D.

Face aux noirs, aux arabes, aux musulmans et aux chinois, ils sont des féministes de la première heure, qui en ont assez de l’angélisme, de la bien pensance et de la présemption d’innonce. Mais quand il s’agit d’un homme blanc à la tete du pouvoir blanc, ils ne supportent pas la diabolisation et clame la présomption d’innoncence pour défendre un membre de leur communauté.

J.-F. Kahn : « Je suis certain, enfin pratiquement certain, qu’il n’y a pas eu une tentative violente de viol, je ne crois pas, ça, je connais le personnage, je ne le pense pas. Qu’il y ait eu une imprudence on peut pas le… (rire gourmand), j’sais pas comment dire, un troussage,

A.-G. Slama : il appelait ça une erreur de jugement (gloussements).

J.-F. Kahn : « que y ait un troussage, euh, de domestique, enfin, j’veux dire, c’qui est pas bien, mais, voilà, c’est une impression ».

Jack Lang au JT de 20h de France 2, lundi 16 mai, en défense de DSK.
« Ne pas libérer, alors qu’il n’y a pas mort d’homme, ne pas libérer quelqu’un qui verse une caution importante, ça ne se fait pratiquement jamais. »

Harlem Désir :
Le numéro deux du PS, a demandé à Nicolas Sarkozy d’intervenir pour favoriser une remise en liberté de Dominique Strauss-Kahn, emprisonné depuis lundi à New York dans un dossier de tentative de viol présumée.

Yvette Roudy :
L’ex ministre des droits de la femme de 1981 à 1986. « Dominique Strauss Kahn a une réputation de libertin. » ( On appréciera l’euphémisme pour dire violeur).
Et puis plus tard elle ajoute à la radio : « la victime était trop « idéale », parce que noire, africaine et pauvre. » laissant elle aussi entrevoir la théorie du complot.

-BHL lui s’étonne : « Comment une femme de chambre aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des « brigades de ménage » composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète? ». Puis : « Ce que je sais, c’est que rien au monde n’autorise à ce qu’un homme soit ainsi jeté aux chiens. » Ou : « J’en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d’images qui attendaient devant le commissariat de Harlem, a fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre. ».
Plus tard « Est ce que je doute de quoi, vous vous foutez de ma gueule ? » a-t-il répliqué à la douce Pascale Clark. « Vous pensez une seconde qu’on serait amis si je pensais que DSK était un violeur compulsif, un homme de Neandertal, un type qui se conduit comme un prédateur sexuel avec les femmes qu’ils rencontre ? Tout ça est absolument grotesque ! Je ne pense pas complot mais je dénonce un emballement judiciaire et médiatique qui est en train de fabriquer un coupable ». « Cette diabolisation de DSK, je la trouve atroce ! Un jour les gens se réveilleront et se diront « mais mon dieu qu’est ce qu’on a fait, nous avons été lamentables ! »

Chevènement sur l’affaire DSk : « c’est comme ça qu’a commencée l’affaire Dreyfus »

Jean-Marc Ayrault: « Nous ne savons pas des deux, qui est la victime »

Enfin pour vous finir de vous faire gerber:
Des militants du PS depuis la France sont en train de faire une contre enquête pour disculper leur candidat. Pour cela il tentent de trouver des contradictions dans les propos de Nafissatou. Ainsi ils viennent d’en trouver une première. Celle ci paraît il, contrairement à ce qu’elle avait affirmé ne pouvait pas ignorer qui se trouvait dans la chambre de DSK. La vie de cette pauvre femme va être épluchée au peigne fin et salie au maximum. Martine Aubry qui avait retiré sa signature d’une pétition où figurait Tarik Ramadan, au motif qu’il s’agit d’un oppresseur né de la femme, n’est pourtant pas gênée d’apporter son soutien à un agresseur sexuel multirécidiviste.

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